L'Histoire d'Évreux

1919 - 1920

L'Histoire d'Évreux où l'on verra entre autres...
Que la famille Francfort finance l'installation de douches à l'école communale de La Madeleine.

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Les événements fondateurs, les petites et grandes péripéties de la ville, les personnages marquants, les anecdotes diverses, les informations les plus variées...

1919


En 1919

Maurice Béguin est nommé directeur des archives départementales de l'Eure en remplacement de Jean Verrier.


La même année (1919)

Le 7e régiment de chasseurs à cheval d'Évreux passe sous le commandement du colonel Meaudre.


La même année (1919)

Exploitant agricole et ingénieur agronome, Léon Paul Lauvray est élu conseiller général du canton d'Évreux-Sud.


La même année (1919)

Ancien directeur de la succursale ébroïcienne de la Banque de France, c'est en qualité de directeur du comité d'Évreux de la Société française de secours aux blessés militaires que Charles Besnier reçoit la médaille de la Reconnaissance française.


Le 12 janvier 1919

Mort à Saint-Aubin-sur-Mer dans le Calvados des suites de maladie contractée en service d'Yves Kernanet, soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée le jour même au registre d'Évreux où il était domicilié.


Le même jour (12.1.1919)

Mort à Évreux des suites de maladie contractée en service de Joseph Edmond Marie Le Cavelier d'Esclavelles, soldat de la 3e section d'infirmiers militaires, ancien élève du lycée Saint-François-de-Sales et domicilié à Évreux. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 19 janvier 1919

Commissaire spécial de police à Évreux, M. Lebrun obtient un avancement de deuxième classe.


Le 21 janvier 1919

Mort à Évreux des suites de la grippe espagnole alors qu'il était en service d'Eugène Joseph Adolphe Rondeau, pharmacien major de 2e classe au service de santé de la 3e région militaire et natif de la ville.


Le 29 janvier 1919

Mort de maladie aggravée en son domicile situé 10 bis rue Lepouzé de Léon Paul Mabire, marbrier natif de la ville et soldat mobilisé au 18e régiment d'infanterie territoriale :

Le vingt quatre janvier mil neuf cent dix neuf, quatre heures du soir, Léon Paul Mabire, marbrier, né à Évreux, le vingt neuf juin mil huit cent soixante neuf, fils de Marie Joséphine Mabire, laveuse, domiciliée à Évreux rue Dulong 8, époux de Louise Sophie Célestine Taillefer, est décédé en son domicile rue Lepouzé 10 bis. Dressé le vingt cinq janvier mil neuf cent dix neuf, neuf heures du matin, sur la déclaration de Jules Charles Valentin Boisset, cinquante deux ans, tailleur de pierres, domicilié section de la Poterie, chemin neuf, et de Edmond Augustin Boisset, cinquante cinq ans, tailleur de pierres, domicilié section de la Poterie, chemin Portevin, qui lecture faite ont signé avec Nous, Raoul Louis Auguste Loiziel, adjoint au Marie d'Évreux, officier de l'état civil par délégation.
Signé J. Boisset. Boisset E. R. Loiziel


Le même jour (29.1.1919)

Mort à l'hôpital militaire de Belfort des suites de maladie contractée en service de Fernand Léon Delamare, natif d'Évreux où il est domicilié et canonnier au 454e régiment d'artillerie lourde divisionnaire. Il sera reconnu mort pour la France, puis une transcription de décès sera portée le 16 septembre 1920 au registre de sa ville natale.


Le 3 février 1919

L’ensemble des pièces administratives du comité ébroïcien de la Croix-Rouge française relatives aux nombreux hôpitaux complémentaires de la ville d’Évreux est versé au bureau des archives régionales du service de santé de Rouen.


Le 10 février 1919

Naissance en son domicile situé place du Marché-Neuf (actuel place Georges-Clémenceau) de Clément Joveniaux, chef cantonnal de l'Organisation civile et militaire (OCM), titulaire de la croix de guerre 1939-1945 avec palme, de la croix du combattant 1939-1945 et des blessés militaires avec étoile, médaillé du combattant volontaire et de la résistance, chevalier de la Légion d'honneur et citoyen d'honneur de Fontaine-au-Bois et de Landrecies.


Le 13 février 1919

Natif de la ville est tisseur domicilié un temps 4 faubourg Saint-Léger, Robert Bertrand est condamné par le tribunal correctionnel d'Évreux à 16 francs d'amende pour infraction à la police des chemins de fer.


Le 20 février 1919

Respectivement médecin en chef de l'hôpital complémentaire n°12 d'Évreux pendant la guerre et administrateur du comité ébroïcien de la Croix-Rouge française, le docteur Albert-Constant Thirard et Charles Lecoeur reçoivent la médaille de bronze de la Reconnaissance française.


Le 24 février 1919

Le gouvernement décerne la Légion d’honneur à Charles Besnier, ancien directeur de la succursale ébroïcienne de la Banque de France, président du comité ébroïcien de la Société de secours aux blessés et directeur de l'hôpital auxiliaire n°12 d'Évreux pendant la Grande Guerre, en motivant cette décision par les mots suivants :

S’est dépensé sans compter pendant la guerre, notamment au Comité départemental des mutilés. A organisé à Évreux, dès le début de la guerre, un hôpital auxiliaire, n° 12. A créé un buffet-ambulance à la gare d’Évreux. Continue avec un entier désintéressement à se dévouer aux victimes de la guerre.


En mars 1919

Futur médaillé d'or aux Jeux olympiques d'Anvers, Achille Souchard remporte la 11e édition de la course cycliste Paris-Évreux.


Le même mois (3.1919)

Le bail arrivant à terme, le dispensaire-école d’infirmières du 3 rue du Docteur-Guindey est transféré dans quatre salles du rez-de-chaussée du couvent de la Providence.


Le 15 mars 1919

Commandant du 84e régiment d'infanterie, le lieutenant-colonel Charles Batton prend pour quelques petits mois le commandement du 28e régiment d'infanterie d'Évreux.


Le 20 mars 1919

Industriel renommé d'Évreux et administrateur de l'hôpital temporaire n°12 pendant la Grande Guerre, Charles Lecoeur reçoit la médaille de la Reconnaissance française pour son dévouement.


Le même jour (20.3.1919)

Fondatrice et présidente du comité d'Évreux de l'Oeuvre des prisonniers de guerre situé rue du Docteur-Guindey, Blanche Dameron reçoit la médaille de la Reconnaissance française pour son dévouement.


Le 25 mars 1919

Naissance au domicile de son grand-père paternel situé 6 rue Chartraine de François Paul Henri Corbasson, formé au collège Saint-François-de-Sales puis à l'École nationale de la France d’outre-mer, lieutenant de vaisseau sur un torpilleur de 1942 à 1945, administrateur adjoint des services civils de l’Indochine en 1945, élève à l’École nationale d’administration (ENA) en 1946, conseiller référendaire à la Cour des comptes de 1951 à 1955, chef de la mission de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) à Washington de 1948 à 1955, conseiller financier au groupe Prouvost de 1955 à 1967, président-directeur général de la société Communes Service de 1966 à 1970, secrétaire général du groupe Blohorn de 1966 à 1973, président-directeur général de la Bank of London and the Middle East de 1973 à 75, président-directeur général en 1975 de la société Construction métallique et Entreprise à Lyon, directeur de Soficomin de 1972 à 1982, président du Conseil d’administration de la Société Participation Informatique en 1983, officier de la Légion d’honneur, médaillé de la Résistance française, titulaire de la croix de guerre 1939-1945 et de la Distinguished Service Cross.

Photo

Uniforme des Forces navales françaises libres du lieutenant de vaisseau François Corbasson
© Musée du Débarquement / Jérôme Hamon
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Le 27 mars 1919

Le conseil municipal nomme une commission spéciale chargée de donner le nom des principaux artisans de la victoire de la Première Guerre mondiale à un certain nombre de rues d'Évreux.


Le 2 avril 1919

Naissance au domicile familial situé 39 rue David de Jules Achille Page, membre des Forces françaises de l’intérieur (FFI) sous le pseudonyme Alfred et médaillé de la Résistance française.


Le 5 avril 1919

Intégré au 28e régiment d'infanterie depuis son rapatriement, en décembre 1918, du camp de prisonniers de Cottbus dans l'Empire allemand (actuelle république fédérale d'Allemagne), André Julien Alphonse Sauvage, ouvrier en maçonnerie à Évreux avant la guerre, ne se présente pas à l'appel obligatoire du matin. Il sera déclaré déserteur jusqu'en juin 1921.


Le 7 avril 1919

Professeure intérimaire à l'école normale d'institutrices d'Évreux, Mlle Neveux est nommée titulaire en cours de sciences à l'école primaire supérieure de filles de Mamers, dans la Sarthe.


Le 8 avril 1919

Absent à l'appel depuis la veille, André Julien Alphonse Sauvage, ouvrier en maçonnerie à Évreux avant la guerre, est déclaré déserteur du 28e régiment d'infanterie. Il ne se présentera qu'en juin 1921 aux autorités.


Le 25 avril 1919

Dénonçant régulièrement les abus de l'armée, le quotidien socialiste Le Populaire fustige le lieutenant-colonel Charles Batton, nouveau commandant du 28e régiment d'infanterie d'Évreux, qui prendrait un malin plaisir à tondre à ras tous les hommes de la garnison, y compris les démobilisés.


Le 28 avril 1919

Mort à l'hôpital complémentaire N°2 d'Évreux des suites de maladie contractée en service de Joseph Dubuc, conducteur au service des automobiles du 8e escadron du train des équipages militaires. Il sera reconnu mort pour la France.

Photo

Tombe de Joseph Dubuc dans le carré militaire du cimetière Saint-Louis à Évreux
© ND / evreux-histoire.com
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Le 4 mai 1919

Préfet de l'Eure depuis 1917, Robert Leneveu est élu président de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département de l'Eure. Il succède au magistrat et député Louis Modeste Leroy.


Le 10 mai 1919

Mort en son domicile situé 9 avenue de la Soeur-Rosalie à Paris des suites de maladie contractée en service de Gaëtan Louis Hubert de Bonnefous de Caminel, natif d'Évreux et maréchal des logis au 55e régiment d'artillerie de campagne. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 17 mai 1919

Juge au tribunal de première instance d'Évreux depuis avril 1909, Jules René Marcel Banchet est nommé procureur de la République à Soissons dans l'Aisne.


Le 20 mai 1919

Ouverte jour et nuit pour les blessés de guerre depuis août 1914 sur une initiative de son gérant André Bertin, la cantine de la gare d'Évreux ferme définitivement après avoir servi 70 tonnes de pain, 4 104 kilos de café, 6 894 kilos de sucre, 3 500 kilos de beurre et 39 316 livres de lait.


Le 21 mai 1919

L’infirmière Gabrielle-Louise Tesnière reçoit la médaille de la Reconnaissance française pour son engagement bénévole, ainsi que pour la direction de la cantine-ambulance de la gare d’Évreux.


Le même jour (21.5.1919)

Directrice du comité ébroïcien de l’Oeuvre des prisonniers de guerre, Blanche Robertine Eugénie Denis reçoit la médaille de la Reconnaissance française pour son engagement en faveur des réfugiés et des militaires.


Le 22 juin 1919

Un premier lot de paniers de beurre est dérobé dans l'omnibus de nuit C550, puis déposé dans le haut de la route de Paris (actuelle rue Franklin-Delano-Roosevelt), près de la butte du chemin de fer. Démasqués, les nombreux protagonistes seront jugés par la cour d'assises de l'Eure en mai 1921.


Le 24 juin 1919

Un deuxième lot de paniers de beurre est dérobé dans l'omnibus de nuit C550, puis déposé dans le haut de la route de Paris (actuelle rue Franklin-Delano-Roosevelt), près de la butte du chemin de fer. Démasqués, les nombreux protagonistes seront jugés par la cour d'assises de l'Eure en mai 1921.


Début juillet 1919

Juge de paix pour le canton d'Évreux-Nord depuis septembre 1917, Henri Auguste Édouard Sénécal est nommé juge au tribunal de première instance de Pont-Audemer.


Le 4 juillet 1919

Militant syndicaliste à la bourse du travail de la rue de Pannette, M. Guincette se rend à Lisieux où il prononce un discours virulent à l'égard

(...) des profiteurs de la guerre qui ont affamé les travailleurs de la région pendant les hostilités.


Le 6 juillet 1919

Un troisième lot de paniers de beurre est dérobé dans l'omnibus de nuit C550, puis déposé dans le haut de la route de Paris (actuelle rue Franklin-Delano-Roosevelt), près de la butte du chemin de fer. Démasqués, les nombreux protagonistes seront jugés par la cour d'assises de l'Eure en mai 1921.


Le 13 juillet 1919

Un quatrième lot de paniers de beurre est dérobé dans l'omnibus de nuit C550, puis déposé dans le haut de la route de Paris (actuelle rue Franklin-Delano-Roosevelt), près de la butte du chemin de fer. Démasqués, les nombreux protagonistes seront jugés par la cour d'assises de l'Eure en mai 1921.


Le 16 juillet 1919

Mariage en toute discrétion en la cathédrale Notre-Dame d'Évreux du chef d’escadron Georges Marie Bellenger, natif de la ville, polytechnicien, aviateur, pilote de ballons libres, officier d'artillerie, vainqueur du raid Paris-Pau, titulaire de la croix de guerre 1914-1918 et officier d’état-major.

Photo

Georges Bellenger en 1911 dans le Bulletin mensuel de l'Association générale aéronautique daté du 1.3.1911
© BNF-Gallica, département Droit, économie, politique, JO-65369
Domaine public


Le 19 juillet 1919

Naissance au domicile familial situé 6 rue Édouard-Féray de Luciel Fernand Alphonse Vochel, secrétaire adjoint à la mairie d'Évreux, membre des Forces françaises combattantes (FFC) sous l'Occupation, haut-fonctionnaire, préfet de Paris, grand officier de la Légion d'honneur, grand-croix de l'ordre national du Mérite et titulaire, entre autres, de la médaille de la Résistance française, de la Médaille des évadés et de la Médaille aéronautique.


Le 30 juillet 1919

Réunis à Évreux, environ 400 instituteurs et institutrices décident de transformer leur amicale en syndicat et de l'affilier à la Confédération générale du travail (CGT).


Le 31 juillet 1919

Juge de paix à Honfleur, Louis Marie Joseph Jacomet est muté au canton d'Évreux-Nord et occupera ses fonctions jusqu'en décembre 1921.


Le 2 août 1919

Périodique historique d'Évreux fondé en 1841 et notamment passé dans les mains de Louis-Jules Ancelle, Louis Likarion Jean-Baptiste Tavernier, Candide-Michel Le Saulnier, Auguste-Antoine Hérissey, Henri-Abel Tardiveau ou Alphonse Désiré Chauvicourt, le Courrier de l'Eure fusionne avec La Liberté de l'Eure pour donner naissance à La Normandie.


Le même jour (2.8.1919)

Naissance au domicile familial du chemin du Domaine, dans le secteur de Navarre, de Jean Alphonse Alexis Badou, résistant déporté sous l'Occupation.


Le 7 août 1919

Un cinquième lot d'une quinzaine de paniers de beurre est volé dans l'omnibus de nuit C550 assurant la liaison entre Paris et Évreux, puis déposé dans le haut de la route de Paris (actuelle rue Franklin-Delano-Roosevelt), près de la butte du chemin de fer. Démasqués, les nombreux protagonistes seront jugés par la cour d'assises de l'Eure en mai 1921.


Le 10 août 1919

Un sixième lot d'une quinzaine de paniers de beurre est volé dans l'omnibus de nuit C550 assurant la liaison entre Paris et Évreux, puis déposé dans le haut de la route de Paris (actuelle rue Franklin-Delano-Roosevelt), près de la butte du chemin de fer. Démasqués, les nombreux protagonistes seront jugés par la cour d'assises de l'Eure en mai 1921.


Le 11 août 1919

Depuis son inauguration en avril 1916, l'oeuvre de bienfaisance du Foyer du soldat, situé au Pavillon fleuri de la rue de l'Horloge, comptabilise désormais plus de 227 000 entrées.


Mi-août 1919

Professeur d'anglais au lycée de Pontivy dans le Morbihan, M. Tillaud est muté au lycée de garcons d'Évreux.


Le 24 août 1919

Naissance au domicile familial situé 12 place du Grand-Carrefour de Paul Émile Marcel Tirant, membre des Forces françaises combattantes (FFC) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI) au sein du mouvement Turma-Vengeance sous l'Occupation.


Le 3 septembre 1919

Près d'un an après l'armistice, la ville d'Évreux organise une cérémonie officielle pour le retour en garnison du 7e régiment de chasseurs.

Photo

"Honneur aux poilus", le retour du 7e chasseurs à Évreux
© Archives départementales de l'Eure, CPA 11NUM716
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Le 13 septembre 1919

Un sixième lot d'une quinzaine de paniers de beurre est volé dans l'omnibus de nuit C550 assurant la liaison entre Paris et Évreux, puis déposé dans le haut de la route de Paris (actuelle rue Franklin-Delano-Roosevelt), près de la butte du chemin de fer. Démasqués, les nombreux protagonistes seront jugés par la cour d'assises de l'Eure en mai 1921. Notamment informé par M. Debacq, épicier à Évreux, que des individus semblent se livrer illégalement à ce commerce, le commissaire de police mènera l'enquête et mettra la main sur Ferdinand Allard, sa maîtresse Lydie Guillot, le journalier René Plessis, Pierre Bonnemaison, employé de commerce à Levallois-Perret, Gaston Tandon, ouvrier d'usine à Évreux, ainsi que Louis Groult, serre-frain aux chemins de fer de l'État, et Henri Mercier, débitant logeur à Évreux, qui passeront tous en cour d'assises en mai 1921.


Le 18 septembre 1919

Les ouvriers et ouvrières de tissages et filatures d'Évreux cessent le travail devant le refus de la direction de leur accorder une augmentation salariale.


Le 21 septembre 1919

Gérant d'un commerce situé 21 rue du Lycée (actuelle rue Jean-Jaurès), M. Marc fait passer une annonce dans l'édition nantaise du quotidien L'Ouest-Éclair pour le recrutement d'un représentant en confiserie.


Le 30 septembre 1919

Infirmière de la Société de secours aux blessés militaires, Alphonsine Eugénie Lenoble reçoit la médaille de la Reconnaissance française pour son engagement à l’hôpital complémentaire n°12, situé dans l'ancien pensionnat de la Providence du 5 rue Joséphine, pendant le premier conflit mondial.


Le même jour (30.9.1919)

Bienfaitrice, présidente de l’Oeuvre des dames françaises à Évreux et épouse du peintre Charles Clément Denet, Marie Jeanne Julie Bourdon reçoit la médaille de la Reconnaissance française pour son engagement comme infirmière à l’hôpital temporaire n°1, situé 43 rue Saint-Germain, pendant le premier conflit mondial.


Le même jour (30.9.1919)

L'infirmière-major Marie Françoise Joséphine Émilie Guillot reçoit la médaille de la Reconnaissance française pour son engagement auprès des blessés de guerre et des malades contagieux de l’hôpital complémentaire n°12 et de la cantine-infirmerie de la gare.


Le même jour (30.9.1919)

Paule Marie Laure Le Vaillant de Glatigny reçoit la médaille de la Reconnaissance française pour son engagement d’infirmière auprès des blessés de guerre, et pour l’hébergement volontaire de quinze réfugiés de la ville de Lens à Évreux.


Le même jour (30.9.1919)

Entre autres fondateur de la cantine-ambulance de la gare d’Évreux pour les blessés de passage, membre du Comité départemental des mutilés, interlocuteur de la Croix-Rouge américaine et directeur de l’hôpital complémentaire n°12 de la rue Saint-Germain, Charles Besnier reçoit la médaille de la Reconnaissance française.


Le 12 octobre 1919

Mort en son domicile situé 14 rue Dubais de Frédéric Asselin, directeur des Postes et Télégraphes du département de l'Eure tout juste nommé dans ces fonctions.


Le 14 octobre 1919

Fondé par Blanche Dameron, le comité d'Évreux de l'Oeuvre des prisonniers de guerre de la rue du Docteur-Guindey ferme définitivement ses portes.


Mi-octobre 1919

Professeur au collège de jeunes filles de Vitré en Ille-et-Vilaine, Mlle Tancrez est mutée au lycée d'Évreux.


Le 23 octobre 1919

Fermé officiellement depuis une dizaine de jours, le comité d'Évreux de l'Oeuvre des prisonniers de guerre ne répond désormais plus aux demandes de secours.


Le 25 octobre 1919

Datant de la première moitié du XVIIe siècle, les stalles du lycée de garçons situé pour partie dans l’ancien couvent des Capucins bénéficient d’un classement au titre de la protection du patrimoine mobilier.


Le 27 octobre 1919

Ancien élève du collège Saint-François-de-Sales d'Évreux et accusé d'être impliqué dans l'énigmatique affaire Cadiou, l'ingénieur Louis-Désiré Pierre est présenté devant ses juges à la salle d'assises de Quimper, dans le Finistère.


Le 3 novembre 1919

Naissance incertaine à Évreux de Georges Lents, résistant membre des Forces françaises libres (FFL) sous l'Occupation.


Le 4 novembre 1919

Auteur du vol d'un collier phénicien dans une vitrine du musée du Louvre à Paris, Louis Padrot est arrêté à Évreux puis conduit au commissariat où il livre des aveux complets.


Le 30 novembre 1919

À la tête de la maire d'Évreux depuis 1904, le docteur Léon-Joachim Oursel est réélu.

Plaque de la rue du Docteur-Oursel

Plaque de la rue du Docteur-Oursel
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En décembre 1919

Professeur à Reims dans la Marne, M. Malaisée est nommé chargé de cours d'allemand au lycée d'Évreux.


Le 23 décembre 1919

Secrétaire et trésorière du comité d’Évreux de l’Oeuvre des prisonniers de guerre, situé 8 rue du Docteur-Guindey pendant la guerre, Marguerite Augustine Berthe Hardoin reçoit la médaille de la Reconnaissance française pour son important soutien logistique aux soldats.


Le même jour (23.12.1919)

Fille aînée du maire d'Évreux, Jeanne Andrée Oursel reçoit la médaille de la Reconnaissance française pour son engagement comme infirmière pendant deux ans aux côtés des blessés de guerre de l’hôpital complémentaire n°1 de la rue Saint-Germain.


Le 27 décembre 1919

L’Union commerciale d’Évreux est fondée à l'hôtel de ville et se donne pour sobre vocation la défense des intérêts commerciaux.


Fin décembre 1919

Répétiteur au lycée d'Évreux, M. Castelin est mis à la disposition du ministère de la Guerre pour occuper les mêmes fonctions au Prytanée national militaire de La Flèche.

1920


En 1920

Financés par la Caisse d'épargne, les travaux de construction de deux établissements de bains-douches peuvent enfin reprendre après une suspension de quatre ans due à la guerre.


La même année (1920)

Le 7e régiment de chasseurs à cheval d'Évreux passe sous le commandement du colonel Delaage de Chaillon.


La même année (1920)

Nouveau chef de service à l'asile départemental d'aliénés de Navarre, le docteur Charles Pierre Marie Joseph Bessière fait la rencontre de Marcel Petiot, jeune interne de médecine générale et futur sinistre tueur en série aux 27 victimes.


La même année (1920)

Nouveau directeur de l'école communale de garçons de La Madeleine, Louis Noël François (?) Cointre s'étonne d'y trouver des douches, don de la famille Francfort.

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Cahier d'écolier dans lequel M. Cointre a consigné de nombreux exercices de français et d'algèbre
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Le 13 janvier 1920

Naissance au domicile familial situé 1 rue du Puits-Carré d'Albert Lucien François Cros, membre des Forces françaises de l’intérieur (FFI) sous l'Occupation.


Le même jour (13.1.1920)

Un incendie endommage le bâtiment C de la caserne Amey.


Le 15 janvier 1920

Préfet de l'Ardèche, Georges Ernest Marie Goublet est nommé préfet de l'Eure en remplacement de Robert Leneveu, élu sénateur de l'Orne.


Le 20 janvier 1920

Natif d'Évreux en récidive après des délits de vol, port d'arme prohibée et port illégal d'uniforme, Édouard Léon Glaçon est condamné aux assises de l'Eure à huit de travaux forcés et dix ans d'interdiction de séjour pour vol qualifié.


Le 23 janvier 1920

Substitut du procureur de la République auprès du tribunal de première instance d'Évreux depuis décembre 1917, Louis-Marie Stanislas André Pellotier est muté à Blois dans le Loir-et-Cher.


Le 2 février 1920

Mort à Évreux de Désiré-Honoré Lecointe, professeur honoraire à l'école normale d'instituteurs de la rue Saint-Germain, officier de l'Instruction publique, membre de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département de l'Eure et chevalier du mérite agricole.

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Désiré Honoré Lecointe dans le Tome 7 de la série 7 du recueil de la Société libre de l'Eure
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Le 14 février 1920

Marcel Félix Eugène Vinçon est nommé substitut du procureur de la République auprès du tribunal de première instance d'Évreux.


Le 17 février 1920

Natif de la ville, charretier domicilié 9 rue Saint-Germain et vétéran du 52e régiment d'infanterie, Marcel Beaumont se voit proposer un pension d'invalidité par le conseil de réforme d'Évreux pour une brèche cranienne de huit centimètres sur deux dans la zone temporale et frontale droite, suite à un éclat d'obus.


Le 18 février 1920

Plusieurs anciens militaires du 7e régiment de chasseurs à cheval d'Évreux sont condamnés puis incarcérés pour avoir dérobé 200 000 francs à un soldat russe.


Le 13 mars 1920

Le général britannique Moore est conduit à l'hôpital d'Évreux pour une hanche démise après une collision avec l'automobile d'un boucher.


Le même jour (13.3.1920)

Étienne Jules Brault reçoit la médaille de la Reconnaissance française pour son volontariat pendant la guerre comme brancardier, malgré son très jeune âge, et pour son dévouement dans l'inhumation de près de 400 soldats.


Le 25 mars 1920

Trois tapisseries de la préfecture de l'Eure bénéficient d'un classement au titre de la protection du patrimoine mobilier : la première du XVIIIe siècle avec personnages et végétation, la deuxième du XVIIe siècle sur le thème biblique de la présentation d'Esther au roi de Perse Assuérus, et la troisième également du XVIIe siècle représentant Psyché et l’Amour.


Le 28 mars 1920

Pour la seconde fois consécutive, Achille Souchard remporte la 12e édition de la course cycliste Paris-Évreux devant Georges Habert et Marius Chocque.


Le 9 avril 1920

La ville d'Évreux est privée de gaz d'éclairage et de chauffage depuis huit jours.


Le même jour (9.4.1920)

Naissance à Évreux de Gaston Auguste Caignaert, membre des Forces françaises de l'intérieur (FFI) et médaillé de la Résistance française.


Le 11 avril 1920

Mort à Évreux de Louis Jean Déchelette, vicaire général du diocèse de Lyon, évêque d'Évreux depuis 1913 et commandeur de l'ordre de Léopold II.

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Blason de Louis-Jean Dechelette
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Le 13 avril 1920

Reconnu coupable du meurtre de la veuve Maréchal et de quatre agressions, le déserteur Constant Sternat est condamné à mort par la cour d'assises de l'Eure. Il sera guillotiné le 9 juillet à Évreux.


Le même jour (13.4.1920)

L'Union des groupements agricoles de l'Eure tient son assemblée générale à Évreux.


Le 16 avril 1920

La ville d'Évreux est mentionnée dans «, Saint-Famille », nouvelle de Roger Régis paraissant dans le quotidien Le Populaire :

« Que fais-tu à Évreux ?
Je suis en perme. »


Le 17 avril 1920

Alors qu’ils se rendaient à Évreux pour les obsèques de l'évêque Louis Jean Déchelette, Léon-Adolphe Amette, archevêque de Paris et ancien vicaire général d'Évreux, et Aristide Briand, député de la Loire-Inférieure (acteulle Loire-Atlantique) et ancien président du Conseil des ministres, sortent indemne d’un accident ferroviaire, survenu non loin de la gare de Verneuil-Vernouillet, qui aura fait un mort et 35 blessés.


Le 7 mai 1920

Naissance à Évreux de Marcel Élie Roussel, membre des Forces françaises de l'intérieur (FFI) et médaillé de la Résistance française.


Le 9 mai 1920

Peintre, graveur, archéologue et historien, Léon Coutil est élu président de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département de l'Eure. Il succède au sénateur Robert Leneveu.


Le 14 mai 1920

Naissance à Évreux de Paul Jules Louis Pédron, membre des Forces françaises de l'intérieur (FFI) et médaillé de la Résistance française.


Le 20 mai 1920

Délégué de la Confédération générale du travail (CGT) et candidat socialiste aux élections législatives de l'Eure, Louis Le Trocquer est empêché par le chauffeur et le mécanicien d'un train à destination d'Évreux d'y monter. Ironiquement, l'homme politique rentrait d'une réunion à Louviers où il avait prêché la poursuite de la grève.


Le même jour (20.5.1920)

Mort de Paul-Pierre Lenoir, ingénieur, ancien fondateur et directeur-gérant de la fonderie de fonte de fer de La Madeleine, photographe amateur, membre de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département de l'Eure et titulaire de la médaille d'honneur du Travail.


Le 23 mai 1920

La grande grève nationale des cheminots se poursuit et plusieurs trains continuent de rentrer au dépôt de la gare d'Évreux.


Le 28 mai 1920

Tenue dans son magasin de la rue Passot, la vente aux enchères publiques de laines organisée par le Syndicat lainier de l'Eure de la rue de la Petite-Cité montre une très nette baisse de la demande.


Le 13 juin 1920

Le départ de M. Bourgne, directeur des services agricoles de l'Eure et membre de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département de l'Eure, est honoré par un banquet à l'Hôtel moderne. Une souscription et divers cadeaux ont été réunis par M. Hubert, domicilié 41 rue Saint-Thomas à Évreux.


Le 16 juin 1920

Natif d'Évreux, capitaine au 170e régiment d'infanterie, plusieurs fois blessé de guerre en 1914 et 1916, instructeur à l'école militaire de l'infanterie et des chars de combat, puis chef de bataillon au 141e régiment d'infanterie, Charles André Édouard Truttmann est fait chevalier de la Légion d'honneur.


Le 6 juillet 1920

Obsèques en l'église Saint-Germain-de-Navarre d'Adrienne Fauchet, née Corneille, dernière descendante en ligne directe du dramaturge et poète Pierre Corneille.


Le 9 juillet 1920

Condamné à mort pour le meurtre de la veuve Maréchal, le déserteur Constant Sternat est guillotiné vers 5 heures du matin à Évreux.


Le 14 juillet 1920

Médecin directeur de l'asile départemental d'aliénés d'Évreux depuis quelques mois à peine, le docteur Pierre Daday est fait chevalier de la Légion d'honneur.


Le 20 juillet 1920

Naissance à Évreux de Maurice Robert Étienne Desormeaux, membre des Forces françaises de l’intérieur (FFI) opérant sous le pseudonyme « Boileau » et médaillé de la Résistance française.


Le 29 juillet 1920

Natif d'Évreux où il fut garçon de café, André Léon Horcholle est l'indicateur indélicat d'un cambriolage commis dans la nuit par Henri Aloys Albert Perrolaz, dans une usine d'affinage de métaux précieux de Noisy-le-Sec. Il se suicidera en septembre 1929 en se jetant dans la Seine depuis le quai Voltaire, à Paris.


Le 30 juillet 1920

Prêtre enseignant l'Écriture sainte au séminaire de Laval, Constantin Marie Joseph Chauvin est nommé évêque d'Évreux par le pape Benoît XV.


Le même jour (30.7.1920)

Naissance à Évreux de René Gaston Hirel, membre des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et médaillé de la Résistance française.


Le 1er août 1920

Les entreprises ayant déposé à la préfecture de l'Eure leur offre pour entreprendre la démolition de l'ancienne prison d'Évreux sont au nombre de quatre : la Société ouvrière de démolitions, M.D. Dumonteil fils, Jules Loubeyre, et Eugène Lemmer.


Le même jour (1.8.1920)

Organisé par l'Automobile club de Normandie et la revue L'Auto, le rallye Paris-Évreux remporte un franc succès populaire et voit, entre autres, le pilote Antony parcourir les 500 mètres de la côte de Cambolle en 17 secondes et 4 cinquièmes.


Le 13 août 1920

Natif d'Évreux et domicilié 36 rue Victor-Hugo, pionnier de l'aviation et chef d'escadron d'artillerie à titre temporaire à l'état-major de la 40e division, Georges Marie Bellenger est promu au grade d'officier de la Légion d'honneur.


Le 23 août 1920

Lieutenant-colonel vétéran de la Première Guerre mondiale, Prosper Josse est réélu à Évreux à la présidence du conseil général de l'Eure.


Le 24 août 1920

Le président de la commission départementale propose de concéder à Eugène Lemmer la démolition de l'ancienne prison d'Évreux, chantier dont le coût varie de 13 525 à 15 025 francs selon les options de l'entrepreneur.


Le 26 août 1920

Le conseil général de l'Eure vote un budget de 1 100 francs pour l'acquisition de mobilier et le renouvellement du matériel d'enseignement des deux écoles normales d'Évreux, ainsi qu'une subvention de 6 000 francs pour la chambre de commerce en vue du paiement d'avances à l'État pour l'installation de lignes téléphoniques.


Le même jour (26.8.1920)

Le conseil général de l'Eure émet plusieurs voeux sur des questions ferroviaires : le rétablissement sur la ligne d'Évreux à Verneuil du train d'avant la guerre et qui permettait d'arriver chaque lundi à Verneuil vers 9 heures, la création de trains sur la ligne d'Évreux à Pont-de-l'Arche et Gisors, un horaire permettant l'aller-retour dans la journée entre Évreux et Rouen, le doublement de la ligne d'Évreux à Dreux, des moyens pour éviter la surcharge de la ligne d'Évreux à Cherbourg lorsque les trains du Havre sont impactés par les inondations, ainsi que le rétablissement du train partant du Neubourg à 5h25 du matin pour faire la correspondance avec celui de 6 heures à Évreux, en partance pour Paris.


Le 29 août 1920

Mort à Antony dans le département de la Seine (actuels Hauts-de-Seine) du cardinal Léon-Adolphe Amette, secrétaire personnel de l'évêque François Grolleau, vicaire général du diocèse d'Évreux de 1889 à 1898, évêque de Bayeux en 1898, coadjuteur en 1906 puis archevêque de Parisdepuis 1908.


Le 2 septembre 1920

Secrétaire adjoint de la Confédération générale du travail (CGT), M. Dumoulin préfère se rendre à Évreux que de répondre favorablement à la convocation du juge d'instruction Louis Jousselin.


Le 17 ou 18 septembre 1920

Lors du concours de tracteurs et arracheuses de betteraves et pommes de terre qui se déroule pendant la grande manifestation agricole des Andelys, Edmond Hée, constructeur ébroïcien, reçoit un prix d'honneur de 300 francs du Syndicat de culture mécanique de la région d'Évreux, pour la partie mécanique-constructeurs de tracteurs, ainsi qu'une médaille de vermeil du ministère de l'Agriculture pour la partie instruments aratoires et machines agricoles.

Photo

Le garage Hée de la rue Joséphine
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Le 18 septembre 1920

Ancien boucher à Évreux, M. Vicomte est arrêté à Châlons-sur-Marne dans le cadre d'un trafic de fonds et matériel publics de vaste ampleur.


Le 22 septembre 1920

Évadé deux ans auparavant de l'asile départemental d'aliénés de Navarre, M. Jourdain est arrêté près de la gare de Maligny, dans l'Yonne, pour l'assassinat d'un enfant.


Le 5 octobre 1920

Commissaire de police du quartier de la Villette à Paris, M. Rébut se rend à Évreux pour procéder à l'arrestation de M. Jaccard, camionneur impliqué dans une affaire de fraude sur les farines.


Le 6 octobre 1920

Naissance au 16 rue Saint-Pierre de René Joseph Ferdinand Leprévost, résistant du réseau Alliance, membre des Forces françaises combattantes (FFC) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI) sous l'Occupation, et médaillé de la Résistance française.


Le 19 octobre 1920

Naissance à Évreux de Georges Prime, membre des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et médaillé de la Résistance française.


Le 21 octobre 1920

Naissance à Évreux de Jean Rolland, membre des Forces françaises de l’intérieur (FFI), résistant sous le pseudonyme « René Durand », déporté et médaillé de la Résistance française.


Le 24 octobre 1920

La Société des courses d'Évreux reprend ses réunions qui avaient été suspendues par la Première Guerre mondiale et n'avaient jamais repris depuis.


Le même jour (21.10.1920)

Organe de l’Union nationale des combattants, l’hebdomadaire La Voix du combattant répond dans ses colonnes à un courrier adressé par Léontine D[...], veuve ébroïcienne  ;:

Des subventions spéciales peuvent être accordées aux pupilles de la nation qui sont dans une situation vraiment nécessiteuse. Adressez-vous à l’office départemental des pupilles, préfecture d’Évreux.


Le 28 octobre 1920

Constantin Marie Joseph Chauvin est consacré évêque d'Évreux par Eugène Grellier, évêque de Laval.


Le 14 novembre 1920

Fondée dans l'établissement de la rue de Pannette, l'Union sportive du lycée d’Évreux se donne pour vocation le développement du football et de l’athlétisme.


Le 17 novembre 1920

Fondée à l'hôtel de ville, la Mutuelle amicale des prisonniers de guerre, des veuves et orphelins des prisonniers d’Évreux et des environs se donne pour vocation de défendre leurs intérêts et de maintenir une amicale solidarité.


Le 12 décembre 1920

Président de la section des Vétérans d'Évreux, Jules Isidore Legué reçoit la médaille de la Reconnaissance française pour avoir 

(...) lors de la déclaration de guerre, organisé à Évreux une équipe de brancardiers volontaires chargée de transporter les blessés de la gare dans les hôpitaux [...] personnellement rempli cet office, jour et nuit, au risque de compromettre sa santé [et] organisé un service d'honneur des vétérans aux obsèques de tous les soldats décédés à Évreux des suites de leurs blessures.


Le 16 décembre 1920

Mort en son domicile du boulevard de l'Étoile de Narcisse-Félicien Blot, agriculteur, ancien maire de La Forêt-du-Parc et membre de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département de l'Eure.


Le 19 décembre 1920

Le congrès de la Fédération socialiste de l'Eure se tient à la bourse du travail de la rue de Pannette.


Le 31 décembre 1920

Situé à l'école professionnelle de la place Saint-Taurin, l'hôpital complémentaire n°53 et ses 330 lits destinés à la prise en charge médicale des blessés de guerre, ferme ses portes.

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