L'Histoire d'Évreux

1872

L'Histoire d'Évreux où l'on verra entre autres...
Que le notable Eugène Janvier de La Motte comparaît à Rouen pour détournement de fonds publics.

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Les événements fondateurs, les petites et grandes péripéties de la ville, les personnages marquants, les anecdotes diverses, les informations les plus variées...

1872


En 1872

La ville d'Évreux compte désormais 13 350 habitants selon le dernier recensement, soit 1 030 de plus qu'en 1866.


La même année (1872)

La municipalité vote la création d'un musée municipal dans les murs de l'ancien couvent des Ursulines.


La même année (1872)

Évêque d'Évreux depuis 1870, François Grolleau fait l'acquisition d'un immeuble situé rue de l'Horloge, jusqu'alors occupé par une école professionnelle. Il y fonde l'Institution Saint-François-de-Sales.


La même année (1872)

Le préfet de l'Eure Joseph Jean Charles Jules Sers est élu président de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure. Il succède à l'homme de lettres et ancien député Bénigne Ernest Poret de Blosseville.


La même année (1872)

Les enfants de moins de douze ans non accompagnés ne sont pas admis au jardin botanique municipal (actuel parc François-Mitterrand).


La même année (1872)

Naissance à Évreux d'Henri Jacquelin, élève au collège Saint-François-de-Sales, élève de l'École des beaux-arts de Paris, médaillé d'argent à l'Exposition universelle de Paris de 1889, architecte et peintre.

Photo

Maison de notable de style néo-normand de la famille Agache par l'architecte Henri Jacquelin, Mérimée IA78000507
© Jean-Bernard Vialles / Inventaire général du patrimoine culturel / ADAGP
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Le 2 janvier 1872

Souvent pointé du doigt par le maire Jean-Louis Lepouzé, républicain convaincu, l'ancien préfet Eugène Janvier de La Motte est visé par une enquête pour détournement de fonds publics.


Le 5 janvier 1872

L'ingénieur Constant Lepainteur présente la fabrication des projectiles d'armement dans les usines de Navarre à la Société des ingénieurs civils à Paris.


Le 12 janvier 1872

Le conseil municipal décide d'élargir la rue de la Petite-Cité et de reculer l'alignement de l'ancien hôtel de France.


Le 19 janvier 1872

Substitut du procureur de la République à Évreux depuis mai 1869, Augustin Émile Anquetil est muté au Havre en Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime).


Le même jour (19.1.1872)

Substitut du procureur de la République à Yvetot en Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime), Louis Antoine René Durand est muté à Évreux en remplacement d'Augustin Émile Anquetil.


Le 28 janvier 1872

Réunis à Évreux, les délégués républicains du département de l'Eure choisissent Jean-Louis Lepouzé, maire d'Évreux depuis 1870 et conseiller général depuis 1871, comme candidat aux élections législatives partielles.


Le 11 février 1872

Maire d'Évreux depuis 1870 et conseiller général de l'Eure depuis 1871, Jean-Louis Lepouzé est élu député aux élections législatives partielles avec 33 261 voix, contre 20 566 à M. Fouquet.


Le 22 février 1872

Un arrêté préfectoral autorise la rectification d'un des côtés de la place Notre-Dame.


Le 26 février 1872

Ancien préfet du département de l’Eure et haut-fonctionnaire sulfureux, Eugène Janvier de La Motte comparaît pour détournement de fonds publics devant la cour d’assises de la Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime) avec trois co-accusés, parmi lesquels deux sont toujours domiciliés à Évreux : Étienne Louis Philippe Symphorien Bourguignon, architecte du département de l'Eure, et François Alexandre Désiré Boulanger, ancien agent voyer.

Photo

"Cour d'assises de Rouen qui siège dans le procès de l'Affaire Janvier de La Motte en janvier 1872 : Le banc des accusés", gravure de Jules Claretie dans Histoire de la Révolution de 1870-71 par J. Robert, Paris, Librairie Polo, 1874
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Le 6 mars 1872

Autorisé à acquérir les terrains nécessaires à l'ouverture d'une nouvelle voie (actuelle rue du Président-Huet), le conseil municipal émet le voeu de commencer rapidement les travaux.


Le 14 mars 1872

Installé depuis huit jours au 5 rue Neuve-de-la-Préfecture, où il se fait passer pour un maître tailleur sur le point de toucher un important héritage de 15 000 francs, un individu est arrêté suite aux suspicions d'un commerçant auprès de qui il cherchait à négocier à crédit l'achat d'un poêle à charbon. Les gendarmes découvrent rapidement que l'individu en question a déjà berné plusieurs commerçants de la rue Grande et s'est déjà procuré, sans frais, une batterie de cuisine et du mobilier de maison.


Le 15 mars 1872

Naissance à Évreux de Maurice Brunet, chef d'escadron de réserve de cavalerie, titulaire de la croix de guerre 1914-1918, vice-président délégué général du comité de la flamme sous l'Arc de Triomphe, inspecteur principal honoraire des contributions directes et commandeur de la Légion d'honneur.


Le 30 mars 1872

Juge suppléant à Louviers, Georges Chrétien est muté au tribunal de première instance d'Évreux.


Le 16 avril 1872

La paye de nombreux militaires mosellans et alsaciens du 3e régiment du train des équipages militaires est versée au dépôt d’Évreux, mais ne peut être touchée par les intéressés depuis l’annexion de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine par l’Empire allemand. Une trentaine d'années après, le 26 août 1901, l’État rappelera par le biais du Journal officiel le risque de déchéance trentenaire. Sont concernés Auguste Barbier, Jean-Nicolas Becker, Charles Collin, Christophe Dieudonné, Gabriel Laval, Joseph Simon, François Branly, Jean Désumer, Nicolas Fritz, Philippe Jost, Jean Lersi, Jean-Pierre Siégel, Antoine Albrecht, Martin Argobast, Alexandre Becker, Irénée-Frédéric Clémentz, François Egermann, Henry Franck, André Heimburger, François-Joseph Hirth, François-Antoine Jacob, Jean-Baptiste Kling, Chrétien Laesselin, Georges Lhemann, Frédéric Merkling, Jacques Oberhoffer, Pierre Ott, Jean-Materne Schmitt, Augustin Schoenaker, Georges Schubhan, Joachim Sittel, Georges Tourscher, François-Xavier Weiss, Félix Wolff, Hubert Zipper, Michel Dienger, Jean-Jacques Heck, François-Xavier Erhard, Joseph Goepfert, Joseph Heckenmeyer, Mathias Herrscher, Alexandre Kippert, Antoine Kliendienst, Charles Meyer, Jean-Baptiste Michel, Jean-Chrysostôme Schreiber, Joseph-Antoine Wantz, Eugène Wunenburger et Constant Hölveck.


Le 10 mai 1872

Auparavant connue sous le nom de « Chemin de fer d'Évreux à Elbeuf par Louviers », la ligne ferroviaire Évreux-Acquigny est ouverte par la Compagnie du chemin de fer d'Orléans à Châlons-sur-Marne.


Le 30 juin 1872

M. Dejean cède à la banque Simon les titres qu'il possédait de la société de fonderie de Navarre, afin d'honorer des dettes s'élevant à environ 324 000 francs.


Le 2 juillet 1872

Naissance à Évreux de Paul Joseph Gervais, secrétaire du comité d'initiative au Patronage démocratique de la jeunesse française, chargé de cours de littérature française et d'histoire à l'école primaire supérieure libre de jeunes filles de la rue du Renard à Paris, conférencier, chef du secrétariat particulier du ministre du Commerce, directeur du cabinet du ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, directeur du cabinet du ministère du Commerce et de l'Industrie, trésorier général de l'Afrique occidentale française, préfet de la Corrèze, chevalier du Mérite agricole, officier de l'Instruction publique et officier de la Légion d'honneur.


Le 3 juillet 1872

Président du tribunal de première instance depuis mai 1869, Louis-Antoine d'Imbleval entre au conseil de surveillance de la prison d'Évreux.


Le 4 juillet 1872

Natif de la ville, Édouard Léon Petit est nommé juge suppléant au tribunal de première instance d'Évreux en remplacement de feu Georges Chrétien.


Le 13 juillet 1872

Propriétaire domicilié à Évreux arrivé la veille au soir dans un hôtel situé 16 rue d'Antin à Paris, M. E. est pris d'un soudain accès de violence et jette par la fenêtre tout ce qui se trouve à portée de main. Alerté par le fracas, le maître d'hôtel l'empêche finalement de se défenestrer lui-même et le conduit au commissariat de police.


Le 15 juillet 1872

Le maire Jean-Louis Lepouzé prend un arrêté interdisant decirculer ou stationner sur les trottoirs avec animaux, brouettes, vélocipèdes ou tout ce qui peut gêner le passage aux piétons.


Le 20 juillet 1872

Au marché hebdomadaire d'Évreux, la douzaine d'oeufs coûte 0,95 francs, le kilo de beurre 2,35 francs, l'hectolitre de froment 22,83 francs, celui de l'orge 10,39 francs, tandis que le seigle et l'avoine sont respectivement à 10,27 et 7,32 francs.


Le 21 juillet 1872

L'orchestre de l'asile départementale d'aliénés, du lycée et de l'école professionnelle participent à Évreux à une grande fête musicale en faveur des plus démunis.


Le même jour (21.7.1872)

Septuagénaire domiciliée à Acquigny, la veuve Thouet est tuée au passage du train d'Évreux à Elbeuf.


Le 27 juillet 1872

Au marché hebdomadaire d'Évreux, la douzaine d'oeufs coûte toujours 0,95 francs, le kilo de beurre monte à 2,50 francs, l'hectolitre de froment baisse à 22,21 francs, celui de l'orge baisse également à 9,75 francs, tandis que le seigle et l'avoine sont respectivement à 10,54 et 6,74 francs.


Le 1er août 1872

Desservant de Mesnil-Verclives, Eugène François Dragueville est installé dans ses fonctions de chanoine honoraire d'Évreux.


Le 3 août 1872

Au marché hebdomadaire d'Évreux, la douzaine d'oeufs baisse légèrement à 0,93 francs, le kilo de beurre monte à 3,40 francs, l'hectolitre de froment baisse à 21,45 francs, celui de l'orge augmente à 10,47 francs, tandis que le seigle et l'avoine sont respectivement à 10,22 et 7,46 francs.


Le même jour (3.8.1872)

Commis d'économat au lycée Descartes à Paris, M. Jouvion est nommé économe intérimaire au lycée d'Évreux pour pallier l'absence de M. Thionet, en congé d'inactivité jusqu'à la fin de l'année.


Le 4 août 1872

Sous la présidence de Charles Corbeau, adjoint au maire et professeur de cet établissement, et en présence de M. Préaux, curé de l'église Saint-Taurin, et de M. Eudes, inspecteur d'académie, le lycée d'Évreux dirigé par M. Girard procède à la distribution des prix au son de la Musique municipale de M. Monvoisin. Sont notamment distingués les jeunes Achille Leroy, premier prix d"histoire au concours académique ou Adolphe Leroy, deuxième prix en physique-chimie pour l'ensemble des départements.


Le 7 août 1872

Successeur du Progrès de l'Eure et fondé par Jules François Gouache, le trihebdomadaire L'Union républicaine de l'Eure fait paraître son premier numéro.


Le 9 août 1872

De retour de Trouville-Deauville par voie ferroviaire, le président de la République Adolphe Thiers fait un court arrêt en gare d'Évreux, au cours duquel il s'entretient brièvement avec le préfet Joseph Jean Charles Louis Sers.


Le 10 août 1872

Au marché hebdomadaire d'Évreux, la douzaine d'oeufs monte à 1 francs, le kilo de beurre baisse à 3,10 francs, l'hectolitre de froment baisse à 21,15 francs, celui de l'orge monte à 10,92 francs, tandis que le seigle et l'avoine sont respectivement à 10,78 et 7,91 francs.


Le même jour (10.8.1872)

Le prix de la pension au lycée d'Évreux passe à 50 francs et celui de la demi-pension à 25 francs.


Le 11 août 1872

Les badauds de la fête séculaire de saint Taurin pour notamment y trouver coutellerie, quincaillerie, toile, rouennerie, mercerie, lingerie, broderie, ganterie ou parfumerie.


Le 13 août 1872

Sous la présidence du maire Jean-Louis Lepouzé, l'école de Navarre distribue ses prix en présence notamment de l'abbé Charlemaine, vicaire de l'église Saint-Taurin, et d'Auguste, Hilaire et Jules Godard, membres du conseil municipal d'Évreux.


Le 16 août 1872

Le conseil municipal vote le principe de l'ouverture d'une rue allant de la rue de la Préfecture jusqu'au boulevard Saint-Jean (actuelle rue Victor-Hugo).


Vers le 28 août 1872

Garçon d'écurie à l'hôtel du Cheval Blanc, situé rue de la Harpe, M. Hémery est victime d'un vol d'un montant de 140 francs.


Fin août 1872

Professeur au lycée d'Évreux, Léon Fatout assiste à la noyade de son frère, à Dinard où ils sont en excursion, sur le côte bretonne, lorsque ce dernier, surpris par la marée, se réfugie sur un rocher avant de tenter de rejoindre le rivage à la nage.


Le 31 août 1872

Maire de la ville depuis 1870, Jean-Louis Lepouzé fait réunir les maires des deux cantons d'Évreux pour que leurs conseils municipaux respectifs octroient des subventions à la Cité-Jolie, afin que celle-ci puisse garantir le financement de l'installation d'une caserne de cavalerie. Les délibérations municipales seront attendues au plus tard le 11 septembre.


En septembre 1872

Une femme, amoureuse d'un militaire muté de Calais à Évreux, tente de se suicide en avalant du rhum dans lequel elle avait versé de la poudre de phosphore tiré d'allumettes chimiques.


Le 2 septembre 1872

Jardinier domicilié rue de Pannette, François Deshais est élu roi de la fête de Saint-Fiacre, patron des jardiniers, au cours de laquelle un important cortège du bâton a paradé en ville.


Le 7 septembre 1872

Défendu par l'avocat Léon Bagot, Armand Émile Cochet, domestique à Évreux de la maison close tenue par la veuve Morel, est condamné à six ans de prison pour le vol d'une paire de chaussures au lycée, et à un an supplémentaire pour son évasion de la cellule du poste de police.


Le 15 septembre 1872

Propriété depuis 1852 d'Auguste-Antoine Hérissey, imprimeur à Évreux, le Courrier de l'Eure est racheté par Henri-Abel Tardiveau, rédacteur en chef arrivé au journal en 1869.


Le 20 septembre 1872

M. Deshayes, épicier à Évreux, se fait voler 8 francs par Mlle Cauquelin.


Le 23 septembre 1872

Ancien gérant de la Laiterie des prairies de l'Eure puis restaurateur à Évreux, Frédéric Hippolyte Tessier reçoit une médaille d'argent de première classe pour son courage au cours d'un incendie, survenu deux ans auparavant.


Le 25 septembre 1872

Avec le nouveau décret relatif aux traitements des fonctionnaires, un enseignant de première classe du lycée de garçons d'Évreux touchera désormais une rémunération annuelle de 3 400 euros, contre 7 500 francs pour un collègue parisien de statut équivalent.


Le même jour (25.9.1872)

Aumônier de l'école normale primaire d'Évreux, l'abbé Vochelet obtient un congé d'inactivité pour raisons de santé, qui couvrira toute l'année scolaire. Il sera remplacé par l'abbé Picque.


Le 29 septembre 1872

Alors qu'ils montent en voiture la côte de Saint-Aquilin, près de Pacy-sur-Eure, le briquetier Prudhomme, sa fille de deux ans et le marchand de bois ébroïcien Haimet sont atteints par des plombs, tirés par deux chasseurs qui avaient maladroitement visé un lièvre.


Le même jour (29.9.1872)

Percepteur dépossédé à Dambach dans l'Empire allemand (actuel Bas-Rhin), M. Hoffmann est muté à Évreux.


Début octobre 1872

Médecin en chef de l'hôpital d'Évreux, Louis François Désiré Bidault se rend dans les bois appartenant à M. de Fayet, à Saint-Sébastien-de-Morsent, où un cadavre à l'état de squelette a été trouvé. Il s'agit probablement du nommé Potin, mendiant disparu depuis plusieurs mois.


Le 8 octobre 1872

Ce mardi est le jour d'ouverture et de rentrée scolaire de l’Institution Saint-François-de-Sales. Situé rue de l’Horloge, l'établissement fondé par l'évêque François Grolleau compte cinq internes et une vingtaine d’externes.


Le 13 octobre 1872

Société de secours mutuel présidée, l'Ébroïcienne se réunit sous la présidence de M. Lemercier.


Le même jour (13.10.1872)

De nombreux fondateurs assistent à l'ouverture de la loge maçonnique d'Évreux, près du jardin des plantes (actuel parc François-Mitterrand) : M. Grospierre, militaire retraité à Évreux depuis peu ; A. Germain, fondateur du Progrès de l'Eure ; M. Lapeyruque, conducteur des ponts et chaussées ; M. Larcher, économe de la prison ; M. Ferrey-Houel, teinturier ; M. Perdrix, fabricant de coutils ; M. Criquebeuf, épicier ; M. Deschamps, boulanger  M. Moulin, maçon ; M. Lohy, ferblantier ; M. Beaucousin ; commis au greffe du tribunal de commerce ; M. Rosset, horloger ; M. Crictot, serrurier ; M. Buisson, charpentier ; et M. Mauriac, jardinier.


Le même jour (13.10.1872)

Un incendie qui fera des dégâts estimés à 500 francs se déclare dans un fournil dépendant de la ferme du Rabais, au sud-est d'Évreux.


Le 20 octobre 1872

Ministre de la Guerre, le général Ernest Courtot de Cissey se rend à Évreux pour visiter le site de la future caserne de cavalerie, dont le budget de construction est estimé à 500 000 francs. Il est reçu à la gare par le préfet Joseph Jean Charles Louis Sers, le maire Jean-Louis Lepouzé, le général Martin et le vice-amiral Camille Adalbert Marie La Roncière-Le Noury.


Le 24 octobre 1872

Le veuve Mabire se suicide dans le bras de l'Iton de l'avenue de Breteuil (actuelle avenue Aristide-Briand), en s'y jetant une grosse pierre attachée au cou.


Vers le 25 octobre 1872

Journalier à Évreux, M. Legendre est victime d'un vol de poissons estimés à 30 francs.


Le 28 octobre 1872

Au concours international d'orphéons, harmonies, fanfares et musiques militaires qui se tient au palais de l'Industrie à Paris, la Musique municipale d'Évreux dirigée par M. Monvoisin obtient le premier prix au concours de lecture à vue, le deuxième prix au concours d'exécution et le troisième prix au concours de solos.


Avant novembre 1872

Frère lazariste et professeur de philosophie scolastique à Paris, Guillaume Pouget est nommé professeur de grec à l'Institution Saint-François-de-Sales de la rue de l'Horloge.

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Le père Guillaume Pouget
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Vers le 1er novembre 1872

Cafetier à Évreux et journalier aux usines de Navarre, M. Baril est escroqué par son collègue, M. Pelletier, qui le détrousse de plusieurs vêtements.


Le 3 novembre 1872

Une messe du Saint-Esprit est célébrée à la chapelle Saint-Joseph, attenante au palais de justice, pour la rentrée des tribunaux.


Le même jour (3.11.1872)

Épicier domicilié 12 place du Grand-Carrefour, Édouard Alexandre Pinchon se suicide d'un coup de pistolet dans la tête.


Le 5 novembre 1872

L'employé Alcide Louis Frédéric Lemétais est retrouvé pendu à son domoicile du 7 rue du Faubourg Saint-Léger.


Le 9 novembre 1872

Ferdinand Bagot et élu bâtonnier de l'ordre des avocats du barreau d'Évreux, tandis que le futur maire Séraphin Cauët est nommé secrétaire et que Raymond Bordeaux, Émile Joseph Colombel et Auguste-léopold Avril de Burey entrent au conseil.


Vers le 14 novembre 1872

Un vol de linge et de vêtements est commis à l'asile départemental d'aliénés de Navarre par M. Deschesmaker, domestique d'origine belge de cet établissement.


Le 18 novembre 1872

Les cours pour adultes ouvrent aux trois écoles de garçons et à l'école de filles du pont Saint-Thomas.


Vers le 20 novembre 1872

Jeune avocat du barreau d'Évreux, Paul Lecaudey est nommé à Djidelly (?) en Algérie française (actuelle République algérienne démocratique et populaire).


Le 25 novembre 1872

Le conseil municipal conduit par Jean-Louis Lepouzé vote un budget de 200 000 francs pour l'établissement d'une caserne de cavalerie à Évreux.


Le 26 novembre 1872

Archevêque de Rouen et évêque d'Évreux de 1854 à 1858, le cardinal Henri-Marie-Gaston Boisnormand de Bonnechose retourne à Évreux au cours d’un périple normand. Il profite en premier lieu pour saluer le curé de Damville qui fut l’un de ses secrétaires lorsqu’il exerçait dans la Cité-Jolie.


Le 27 novembre 1872

Arrivé la veille dans son ancien évêché, le cardinal Henri-Marie-Gaston Boisnormand de Bonnechose fait la visite du petit et du grand séminaire, du couvent des Carmélites puis reçoit les notables du département.


Le 28 novembre 1872

Arrivé l’avant-veille dans son ancien évêché, le cardinal Henri-Marie-Gaston Boisnormand de Bonnechose entame le retour de son périple normand par la traversée inattendue de Louviers. Les habitants organisent précipitamment une petite cérémonie.


Début décembre 1872

Directeur de l'asile départemental d'aliénés de Navarre, le docteur Henri Védie est nommé dans l'Orne.


Le 10 décembre 1872

Une tempête jugée exceptionnelle passe au-dessus d'Évreux mais ne fait miraculeusement ni victimes ni dégâts.


Le même jour (10.12.1872)

Auteur d'ouvrages sur les maladies de l'enfance et lauréat du ministère de l'Instruction publique, le docteur Édouard Fortin est nommé médecin-adjoint au lycée d'Évreux.


Vers le 12 décembre 1872

Par soucis d'économie, les lampadaires à gaz des rues profitent de la lumière de la pleine lune et ne sont pas allumés jusque vers le 18 suivant.


Le 9 décembre 1872

Les ouvriers municipaux procèdent à l'abattage des arbres morts ou malades, et s'apprêtent à débiter l'orme dangereusement couché à l'angle du boulevard de la Buffardière et de la route de Breteuil (actuelle avenue Aristide-Briand).


Le 15 décembre 1872

Conseiller général de l'Eure, député de l'Eure de 1857 à 1863 et maire d'Amfreville-la-Campagne depuis 1862, Bénigne Ernest Poret de Blosseville est élu une seconde fois président de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure. Il succède au préfet Joseph Jean Charles Jules Sers.

Photo

Bénigne-Ernest Poret dit marquis de Blosseville, par Witz & Cie à Rouen en 1883
© BNF-Gallica, Département Société de Géographie, SG Portrait-889
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Le 16 décembre 1872

Le conseil municipal vote un budget de 1 00 francs pour l'acquisition de l'ancienne halle aux coutils, ce qui permettra à la ville d'entreposer les objets d'arts de sa collection avant d'aménager un véritable musée.


Vers le 20 décembre 1872

Directeur de l'asile d'aliénés de Bonneval, dans l'Eure-et-Loir, le docteur Broc est nommé directeur de l'asile départemental d'aliénés de Navarre.


Le 21 décembre 1872

Naissance à Évreux de Paul Henri Désiré Vallée, médecin major au 3e corps d'armée et chevalier de la Légion d'honneur.


Le 21 décembre 1872

L'adjudication de la fourniture en pain, viande, bois et charbon du lycée d'Évreux est lancée.


Le 23 décembre 1872

Évêque d'Évreux depuis 1870, François Grolleau assiste à une fête religieuse donnée à la salle d'asile de la rue aux Bouchers (actuelle rue Isambard).


Vers le 28 décembre 1872

Provoqué par la fragilité du terrain qui servait jadis de carrière, un éboulement provoque la destruction d'une cinquantaine de mètres de ligne ferroviaire à hauteur du moulin d'Argences.


Le 31 décembre 1872

Ce sont précisément 111 personnes qui auront été jugées en 1872 par la cour d'assises de l'Eure siégeant à Évreux.


Le même jour (31.12.1872)

L'asile d'aliénés de Navarre compte 454 pensionnaires dont 250 femmes et 204 hommes.

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