L'Histoire d'Évreux

1917

L'Histoire d'Évreux où l'on verra entre autres...
Que pas moins de quinze tonnes de pommes de terre pourrissent dans les caves de l'hôpital.

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Les événements fondateurs, les petites et grandes péripéties de la ville, les personnages marquants, les anecdotes diverses, les informations les plus variées...

1917


En 1917

L'hôpital auxiliaire n°12 d'Évreux loue un demi-hectare de terrain dédié à la culture de pommes de terre et de quelques autres légumes que des soldats convalescents, principalement cultivateurs de métier, et des infirmiers entretiennent avec assiduité.


La même année (1917)

L'imprimerie Hérissey fait paraître le troisième fascicule des Saints du diocèse d'Évreux : saint Laud, évêque d'Évreux à la fin du VIe, saint Éterne, évêque d'Évreux vers 670 de l'abbé Jean-Baptiste Armand Désiré Mesnel.


La même année (1917)

Assisté du médecin-major Chevallier, le professeur Rodolphe T. applique sa méthode de rééducation des soldats en convalescence par la culture physique et le sport, méthode mise au point sur les blessés de guerre du 1er régiment de zouaves.

Photo

Portrait du professeur Rodolphe T. dans "La Vie au grand air", revue illustrée de tous les sports datée du 15.9.1917
© BNF-Gallica
Domaine public


La même année (1917)

Archiviste du Calvados, Armand Eugène Bénêt lègue par testament à la ville d’Évreux l’ensemble de sa bibliothèque personnelle, laquelle comprend l’ensemble des notes manuscrites et plans ayant jadis appartenu à Théodose Bonnin archéologue, historien local, inspecteur des monuments historiques de l’Eure et directeur de la Société des antiquaires de Normandie.


La même année (1917)

Contestant le testament d'Armand Bénêt, archiviste du Calvados ayant légué l’ensemble des notes manuscrites et plans ayant appartenu à Théodose Bonnin, ses héritiers s'opposent à la ville d'Évreux, et entament une longue bataille judiciaire au cours de laquelle la mauvaise conservation desdits documents les endommagera.


En janvier 1917

Mort à Évreux de maladie aggravée en service d'Étienne Duchemin, soldat au 18e régiment d'infanterie territoriale. il sera reconnu mort pour la France.


Le 5 janvier 1917

Dans le cadre du réaménagement des horaires souhaité par le ministre du Ravitaillement et des Transports, le train Paris-Serquigny de 5h19 aura désormais Évreux pour terminus.


Le 16 janvier 1917

Mort dans les combats de la côte 108 à Sapigneul dans la Marne de Paul Lepintre, probablement domicilié à Évreux et sapeur au 1er régiment du génie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de cette dernière ville le 2 juillet.


Le 17 janvier 1917

Natif d'Évreux et étudiant domicilié 5 rue Saint-Léger, Maurice Charles Henri Delouye est mobilisé au 81e régiment d'artillerie lourde.


Le 22 janvier 1917

Natif d'Évreux et mécanicien domicilié à Caen, dans le Calvados, Jules Louis Dranguet se présente à la mairie de sa ville natale et s'engage pour quatre ans dans l'armée. Il intègrera le 84e régiment d'infanterie, puis passera au 62e régiment d'artillerie de campagne et à la lutte antiaérienne au 63e régiment d'artillerie.


Le 23 janvier 1917

Un avion allemand atterrit près de Saint-André-de-l'Eure. Ses deux officiers aviateurs sont immédiatement capturés, nourris car affamés, puis conduits à la gendarmerie d'Évreux avant d'être transférés vers Rouen, en Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime).


Le 28 janvier 1917

Natif d'Évreux et typographe domicilié 2 vieille route de Paris, Maurce Gaston Curé est mobilisé au 11e régiment d'artillerie.


Le 12 février 1917

Naissance à Évreux de Michel Huet, éditeur, photographe et fondateur de l'agence photographique Hoa-Qui à Paris.


Le 13 février 1917

Mort à Arras dans le Pas-de-Calais des suites d'une polyadénite aggravée en service de Robert Édouard Huchette, probablement domicilié à Évreux et sapeur au 8e régiment du génie.


Le 16 février 1917

Natif d'Évreux où il est déménageur, René Fernand Lesolleu et se présente à la mairie et s'engage pour quatre ans dans un régiment de chasseurs à pied.


Le 26 février 1917

Disparition dans les combats de la ferme du Choléra à Berry-au-Bac dans l'Aisne de Georges Joseph Honoré Métayer, natif d'Évreux et sapeur au 1er régiment du génie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le même jour (26.2.1917)

Natif de la ville, employé aux contributions directes avant la mobilisation et sous-lieutenant du 119e régiment d'infanterie en permission, René Gabriel Duché est hospitalisé à Évreux pour près de deux mois.


Le 28 février 1917

Mort de ses blessures à l'hôpital auxiliaire des Sablons de Compiègne dans l'Oise de Charles Rocton, natif d'Évreux, domicilié 13 rue du Chantier et engagé volontaire au 27e régiment de dragons. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 25 février 1919.


En mars 1917

Mort d'une pleurésie à Lausanne en Suisse d'Armand Cagny, ancien élève du lycée d'Évreux, capitaine au 17e régiment d'infanterie territoriale et chevalier de la Légion d'honneur.


Le 5 mars 1917

Passé par Évian-les-Bains, un convoi de 307 réfugiés de la Meuse et de l'Aisne arrivent à Évreux où ils seront nourris et logés dans des baraquements militaires avant d'être répartis à travers le département.

Photo

Les anciens baraquements militaires par l'entrée côté est, en 2015
© ND / evreux-histoire.com
Libre de droits avec mention du site


Le 10 mars 1917

Le préfet Armand Bernard prend un arrêté sur la circulation du blé et de la farine afin d'éviter une pénurie à la population civile du département.


Le 12 mars 1917

Naissance à Évreux de Guy Jean Michel Lambert de Frondeville, membre des Forces françaises de l’intérieur (FFI) sous le pseudonyme « Forestier » et médaillé de l'ordre de la Libération.


Le même jour (12.3.1917)

Natif d'Évreux où il est cultivateur, Henri Eugène Lefranc se présente à la mairie de Troyes, dans l'Aube, et s'engage pour quatre ans dans l'armée qui l'affecte au 1er régiment de zouaves. Déclaré déserteur en septembre 1917, il sera condamné par le conseil de guerre permanent de la division d'Alger puis transféré au 9e régiment de tirailleurs algériens.


Le 13 mars 1917

Mort dans les combats de la côte 1675 au nord de Leskovets dans le royaume de Serbie (actuelle république de Serbie) de Clodomir Bertin Delesques, soldat au 210e régiment d’infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 24 juillet.


Le 15 mars 1917

Natif de la ville où il est étudiant, Jean Charles Marie Forêt se présente à la mairie d'Évreux et s'engage pour la durée de la guerre dans l'armée, qui le dirige vers le 22e régiment d'artillerie.


Le 17 mars 1917

Mort au combat à Leskovets dans le royaume de Serbie (actuelle république de Serbie) de Georges Adolphe Lemarié, soldat au 227e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 26 novembre.


Le 18 mars 1917

Un nouveau convoi de réfugiés de Meurthe-et-Moselle arrive à Évreux, composé de Joséphine Dubois (née Frichemann) et ses trois enfants, Louise Bridey (née Bernard) et ses deux enfants, Marie Piquart et son fils, Irénée Piquard et son petit-fils, Charles Vaucourt avec sa mère et sa fille, Marie Dessey, ainsi que Marie Falentin (née Dessaix) et ses trois enfants.


Le même jour (20.3.1917)

Natif d'Évreux et employé de bureau domicilié 19 rue Chartraine, Roger Alphonse Louis Brival obtient de la préfecture de l'Eure, moins d'un mois avant sa mobilisation, son certificat de capacité pour la conduite des automobiles à pétrole et motocycles.


Le 23 mars 1917

Le sous-lieutenant Henri Taffary est nommé instructeur de la classe 1918 à Évreux.


Vers le 27 mars 1917

La gendarmerie d'Évreux procède au démantèlement d'une bande de voleurs et cambrioleurs qui avaient notamment agressé la veuve Mazier à Saint-Sébastien-de-Morsent. Le jeune chef des malfaiteurs est un certain Gustave Deshayes, récemment sorti de la colonie pénitentiaire des Douaires, près de Gaillon.


Le 29 mars 1917

Natif de la ville et négociant automobile domicilié 16 rue Vilaine (actuelle rue Georges-Bernard), Claude Raoul Marie Letartre se présente à la mairie d'Évreux et s'engage pour quatre ans dans l'armée. Intégré au 7e régiment de chasseurs puis passé au 1er régiment d'aviation de chasse, il sera blessé en mars 1918.


Le 30 mars 1917

Mort à Évreux d'Armand Eugène Bénêt, archiviste paléographe à Mâcon et à Caen, bibliophile et écrivain.


Le 2 avril 1917

La ville d'Évreux tiendrait le record de cherté des pommes de terre avec 50 francs l'hectolitre. Le beurre est par ailleurs absent du marché depuis environ trois semaines.


Le 8 avril 1917

Mort à Évreux de Mathilde Laurence Bordeaux, membre de la Société des amis des arts du département de l'Eure.


Le 11 avril 1917

Mort au combat à Bourg-et-Comin dans l'Aisne de Séraphin Henri Gourdin, soldat de 1re classe au 18e régiment d'infanterie territoriale. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 31 décembre 1921.


Le 12 avril 1917

Natif de la ville, employé aux contributions directes avant la mobilisation et sous-lieutenant du 119e régiment d'infanterie en permission, René Gabriel Duché quitte l'hôpital d'Évreux où il se trouvait depuis près de deux mois.


Le 16 avril 1917

Mort de ses blessures à l'hôpital de Mont-Notre-Dame dans l'Aisne de Gaston Eugène Louis Dumontier, natif d'Évreux et deuxième canonnier servant au 43e régiment d'artillerie de campagne. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 6 juin.


Le même jour (16.4.1917)

Mort au combat à Paissy dans l'Aisne de Joseph Marie Jégo, marsouin au 2e régiment d'infanterie coloniale. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 11 octobre.


Le même jour (16.4.1917)

Mort au combat à Craonne dans l'Aisne de Raoul Amédée Marie Eugène Perruchot de Longeville, ancien élève du lycée Saint-François-de-Sales d'Évreux, soldat au 233e régiment d'infanterie, cité à l'ordre de sa division et titulaire de la croix de guerre. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 17 septembre.


Le 17 avril 1917

Natif d'Évreux et dessinateur mécanicien à Beaumont-le-Roger, André Marcel Lecallier est mobilisé dans un régiment de génie. Il sera blessé par éclats d'obus en octobre 1918, dans l'attaque de la ferme de Retheuil, dans l'Aisne.


Le même jour (17.4.1917)

Natif d'Évreux et étudiant en médecine vétérinaire domicilié à Maisons-Alfort dans la Seine (actuel Val-de-Marne), Maurice Georges Benjamin Boursier est mobilisé au 7e régiment de chasseurs à cheval.


Le même jour (17.4.1917)

Natif d'Évreux et maçon fumiste domicilié à Montreuil-l'Argillé, Maurice François Dutrois est mobilisé au 39e régiment d'infanterie. Passé au 146e régiment d'infanterie, il mourra en captivité en août 1918 au camp de Zerbst à Witenberg, dans l'Empire allemand (actuelle république fédérale d'Allemagne).


Le même jour (17.4.1917)

Sergent au 175e régiment d'infanterie mobilisé sur le front balkanique, André Julien Alphonse Sauvage, ouvrier maçon à Évreux avant la guerre, est capturé par l'ennemi à Dihovo, dans le royaume de Serbie (actuelle Macédoine du Nord). Transféré ensuite dans un camp de prisonniers à Cottbus dans l'Empire allemand (actuelle république fédérale d'Allemagne), il ne sera rapatrié en France qu'après l'armistice, en décembre 1918, et intègrera le 28e régiment d'infanterie mais, manquant à l'appel d'avril 1919 à juin 1921, sera déclaré déserteur et ne bénéficiera pas du précieux certificat de bonne conduite.


Le même jour (17.4.1917)

Natif d'Évreux et maçon à Claville, Henri Alphonse Moulinier est mobilisé au 21e régiment d'infanterie. Passé au 23e régiment d'infanterie, il sera tué au combat en août 1918.


Le même jour (17.4.1917)

Natif d'Évreux et ouvrier d'usine domicilié à La Vieille-Lyre, Edgar Joseph Lézec est mobilisé au 67e régiment d'infanterie. Passé au 101e régiment d'infanterie, il sera tué au combat en avril 1918, à Damery dans la Marne.


Le même jour (17.4.1917)

Natif d'Évreux et comptable domicilié 2 rue Isambard, Émile Henri Pinel est mobilisé au 28e régiment d'infanterie. Passé au 297e régiment d'infanterie, il sera intoxiqué par des gaz vésicants en août 1918.


Le même jour (17.4.1917)

Natif d'Évreux et ouvrier des télégraphes domicilié dans le secteur de Nétreville, Albert Léon Frétillet est mobilisé au 39e régiment d'infanterie. Passé aux 28e puis 42e régiments d'infanterie, il sera blessé par éclat d'obus en juillet 1918.


Le même jour (17.4.1917)

Natif d'Évreux et menuisier domicilié chemin des Tombettes, Henri Dumont est mobilisé au 1er régiment du génie.


Le même jour (17.4.1917)

Désormais, le conseil général de l'Eure accordera à la directrice et au directeur des écoles normales d'instituteurs d'Évreux 250 francs d'indemnité à leur prise de fonctions et 50 francs d'augmentation tous les deux ans à hauteur de 600 francs.


Le même jour (17.4.1917)

Natif d'Évreux, l'ouvrier tisseur Marceau Kléber Victor Piquet est mobilisé.


Le même jour (17.4.1917)

Natif d'Évreux où il est ouvrier tisseur, Émile Albert Joseph Martin est mobilisé au 67e régiment d'infanterie. Il recevra la croix de guerre avec étoile de bronze.


Le même jour (17.4.1917)

Natif d'Évreux et mécanicien domicilié à Bretagnolles, Eugène Louis Cantelou est mobilisé au 22e régiment d'artillerie. Passé à la 3e section des commis et ouvriers militaires d'administration, il sera intoxiqué par les gaz de combat en juillet 1918.


Le même jour (17.4.1917)

Natif d'Évreux et cocher conducteur d'automobiles à Normanville, Charles Augustin Cuvereau est mobilisé au 81e régiment d'artillerie lourde.


Le même jour (17.4.1917)

Natif d'Évreux et élève en école d'architecture à Paris, Roger Léon Alexis Corbasson est mobilisé au 8e régiment du génie.


Le même jour (17.4.1917)

Natif d'Évreux et employé de bureau domicilié 19 rue Chartraine, Roger Alphonse Louis Brival est mobilisé au 81e régiment d'artillerie lourde.


Le même jour (17.4.1917)

Natif de la ville où il est ajusteur électricien, Fernand Égésippe Michel Auguste Demeulle est mobilisé au 81e régiment d'artillerie lourde. Après la guerre, il sera affecté au titre de la réserve comme monteur de câbles à la Compagnie continentale du gaz, à Évreux.


Le même jour (17.4.1917)

Natif d'Évreux et mécanicien domicilié 19 route de Conches, Henri Marcel Colette est mobilisé au 83e régiment d'artillerie lourde.


Le même jour (17.4.1917)

Natif d'Évreux où il est ajusteur, et père de Rolland Plaisance qui sera maire de la ville de 1977 à 2001, Charles Georges Plaisance est mobilisé au 83e régiment d'artillerie lourde.


Le même jour (17.4.1917)

Natif d'Évreux et mécanicien à Paris, Henri Burey est mobilisé au 150e régiment d'infanterie.


Le même jour (17.4.1917)

Natif d'Évreux et employée de bureau domicilié au hameau du Buisson, Georges Ferdinand Louis Almon est mobilisé au 150e régiment d'infanterie. Passé aux 155e puis 106e régiments d'infanterie, il recevra la croix de guerre avec étoile de bronze.


Le 18 avril 1917

Mort au combat à Oulches dans l'Aisne de Léon Jules Louis Goblet, natif d'Évreux et deuxième canonnier servant au 11e régiment d'artillerie de campagne. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 28 décembre.


Le 21 avril 1917

Paul Eudeline succède à l'abbé E. Duvaltier à la direction de La Semaine religieuse du diocèse d'Évreux, périodique de l'église catholique fondé en 1879.


Le 22 avril 1917

Mort au combat à Nanteuil-la-Fosse dans l'Aisne de Robert Hippolyte Michel Monbertrand, sergent fourrier au 28e régiment d'infanterie d'Évreux puis sous-lieutenant au 228e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 23 avril 1917

Mort de ses blessures dans l'ambulance 3/54 à Vaux-Varennes, près de Bouvancourt dans la Marne, d'Edmond Louis Jules Palfray, sapeur au 9e régiment de génie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 29 juillet.


Le 24 avril 1917

Mort de maladie contractée en service à Fismes dans la Marne de Michel Mayer, soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 10 septembre suivant.


Le 26 avril 1917

Mobilisé à Évreux, le repris de justice Albert Chéron est confondu par ses empreintes digitales dans un cambriolage survenu Villa de Grenelle, à Paris.


Le 2 mai 1917

Mort de ses blessures à Bouleuse dans la Marne de Marcel Louis Jules Saucier, natif d'Évreux où il était mécanicien et caporal pilote à l'escadrille 64 du 2e groupe d'aviation. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 19 novembre.


Le même jour (2.5.1917)

Natif d'Évreux et charretier à Miserey, Georges Hermann Ponson est mobilisé au 28e régiment d'infanterie. Passé au 60e régiment d'infanterie, il sera tué au combat en juillet 1918.


Le même jour (2.5.1917)

Natif d'Évreux et ouvrier agricole à Angerville-la-Campagne, Robert Charles Bresset est mobilisé au 103e régiment d'infanterie.


Le même jour (2.5.1917)

Natif d'Évreux et ouvrier agricole au Cormier, Paul Alexandre Leduc est mobilisé au 103e régiment d'artillerie lourde.


Le même jour (2.5.1917)

Natif d'Évreux et ouvrier agricole au Vieil-Évreux, Marcel Eugène Mare est mobilisé au 67e régiment d'infanterie. Passé au 101e régiment d'infanterie, il sera capturé par l'ennemi en juillet 1918. Rengagé pour cinq ans d'armée en mai 1920 et affecté au 9e régiment d'infanterie coloniale, il sera condamné à mort par le conseil de guerre permanent du Tonkin, pour voies de fait avec préméditation envers un supérieur pendant la durée du service.


Le même jour (2.5.1917)

Natif d'Évreux et charretier à Francheville (actuel Verneuil d'Avre et d'Iton), Georges Maurice Vallon est mobilisé au 150e régiment d'infanterie. Passé au 17e régiment d'infanterie, il sera blessé en septembre 1918 et recevra la croix de guerre avec étoile de bronze pour son dévouement.


Le même jour (2.5.1917)

Natif d'Évreux et domicilié 69 rue Joséphine, Henri Eugène Leroux est mobilisé au 67e régiment d'infanterie.


Le même jour (2.5.1917)

Natif d'Évreux et cultivateur à Fontenay-sous-Jouy, Albert Aimé Cuisine est mobilisé au 22e régiment d'artillerie.


Le 3 mai 1917

La préfecture de l’Eure enregistre la déclaration de création de l’Union sportive de l’école pratique d’Évreux.


Le 4 mai 1917

Mort au combat à Sapigneul (actuel Cormicy) dans la Marne de Georges Marcel Galley, natif d'Évreux où il est manoeuvre maçon, et soldat au 120e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 18 novembre 1921 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée au registre le 7 décembre suivant.


Le même jour (4.5.1917)

Mort au combat à Berméricourt dans la Marne de Jules Georges Gouin, jardinier domicilié un temps au 9 rue Vilaine (actuelle rue Georges-Bernard) et caporal au 363e régiment d'infanterie, plusieurs fois cité à l'ordre de son régiment. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 19 novembre.


Le 5 mai 1917

Disparition au combat à Laffaux dans l'Aisne de René Paul Houdière, soldat au 4e régiment de cuirassiers. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 4 novembre 1921 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 5 décembre suivant.


Le même jour (5.5.1917)

Natif d'Évreux et maréchal-ferrant à Pont-Audemer, Maurice Auguste Lecallier est mobilisé dans un service auxiliaire du 7e bataillon de chasseurs à pied, souffrant de sérieux problèmes ophtalmologiques.


Le même jour (5.5.1917)

Mort de ses blessures à Bucy-le-Long dans l'Aisne d'Auguste Maurice Poureau, soldat au 228e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 6 mai 1917

Le poète et aubergiste Paul Harel est élu président de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département de l'Eure. IL succède au conseiller général Charles Aubourg de Boury.

Photo

Portrait sculpté du poète et aubergiste Paul Harel à Échauffour
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Le 7 mai 1917

Disparition au combat au château de La Motte à Allemant dans l'Aisne de Marcel Louis Horcholle, natif d'Évreux et soldat au 4e régiment de cuirassiers. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 2 juillet 1920 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée portée au registre le 23 août suivant.


Le 15 mai 1917

Mort au combat à Cormicy dans la Marne de Raoul Louis Léopold Jumelle, chapelier domicilié 44 rue Chartraine et caporal au 328e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 5 septembre.


Le 16 mai 1917

Mort au combat aux avants-postes de Monastir dans le royaume de Serbie (actuel Bitola en Macédoine du Nord) de Raoul René Eugène Thibault, natif d'Évreux et sous-lieutenant au 13e régiment de chasseurs à cheval. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 5 novembre 1920 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée au registre le 1er décembre suivant.


Le même jour (16.5.1917)

La commission de réforme d'Évreux exempte de mobilisation Lucien Adrien Blot, natif de la ville où il est commis aux hypothèques.


Le même jour (16.5.1917)

Natif de la ville, René Paul Curé est reconnu bon pour le service armé par la commission de réforme d'Évreux qui l'avait auparavant jugé trop faible physiquement. Mobilisé au 28e puis 74e régiment d'infanterie, il sera gravement intoxiqué par le gaz moutarde sur le champ de bataille, et souffrira ensuite continuellement d'emphysème pulmonaire et de bronchite chronique.


Le 23 mai 1917

Natif d'Évreux et aide fondeur à Conches-en-Ouche, Lucien Albert Legendre se présente à la mairie de sa ville natale et s'engage pour quatre ans dans l'armée qui le dirige vers le 103e régiment d'artillerie lourde. Passé soldat au 33e régiment d'infanterie coloniale, il sera mortellement blessé par une balle au ventre en juillet 1918.


Le 28 mai 1917

Mécanicien radiographiste à Vincennes avant son engagement dans un régiment d'artillerie et natif d'Évreux, Charles Pierre Marie Mallet retrouve sa ville natale et entre en convalescence pour albuminurie et problèmes cardiaques à l'hôpital complémentaire n°26, situé au lycée de garçons de la rue de Pannette.


Début juin 1917

Poursuivis par le tribunal de Police de Saint-André-de-l'Eure pour avoir vendu du blé au-delà des prix fixés par la loi du 29 juillet 1916, un commerçant et un meunier du département sont finalement relaxés en appel par le tribunal civil d'Évreux.


En juin 1917

Préfet de l'Orne, Robert Leneveu est nommé préfet de l'Eure en remplacement d'Armand Bernard qui rejoint les Alpes-Maritimes.


Le 2 juin 1917

Naissance rue du Docteur-Le-Thière de François Marie Hérissay, membre des Forces françaises de l’intérieur (FFI) sous l'Occupation.


Le 5 juin 1917

Soldat au 3e bataillon d'Afrique en permission, Hippolyte Victor Eugène Delaval se tue en chutant du train, peu avant la gare d'Évreux, lorsque la porte du wagon contre laquelle il s'appuyait s'ouvre malencontreusement.


Le 6 juin 1917

Mort dans les combats du Chemin des Dames dans l'Aisne de Jacques Ravenel, caporal au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 6 novembre 1917.


Le même jour (6.6.1917)

Mort dans les combats du Chemin des Dames dans l'Aisne d'Albert Ernest Armand Tremerel, soldat au 24e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 11 mars 1918.


Le même jour (6.6.1917)

Temporairement domiciliée à Évreux, Raymonde Tournay monte à bord du convoi de rapatriement de réfugiés qui lui permettra de retrouver son domicile du pas-de-Calais.


Le 7 juin 1917

Mécanicien radiographiste à Vincennes avant son engagement dans un régiment d'artillerie et natif d'Évreux, Charles Pierre Marie Mallet et transféré de l'hôpital complémentaire n°26, situé au lycée de garçons de la rue de Pannette, vers l'hôpital complémentaire n°56.


Le 13 juin 1917

Le conseil municipal conduit par le docteur Léon Oursel vote une protestation contre le nouveau décret prescrivant l'arrêt de la distribution de gaz treize heures par jour, ce qui risque de mettre en péril l’activité des boulangers possédant des pétrins mécaniques.


Le 19 juin 1917

Mort dans l'explosion d'un obus, à Reims dans la Marne, de Maurice Alexandre Duvalet, galvanoplaste domicilié un temps 26 boulevard de la Buffardière et canonnier à la 25e batterie du 115e régiment d'artillerie lourde. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 22 juin 1917

Mort au combat dans le secteur de Mont-Cornillet, près de Moronvilliers dans la Marne, de Victor Émile Oudart, soldat au 330e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 5 février 1918.


Le 24 juin 1917

Mort au combat à Filain dans l'Aisne d'Alfred Jules Buisson, natif d'Évreux, cultivateur à Gravigny et soldat au 359e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 1er juillet 1917

Déserteur du 3e bataillon d’Afrique et fuyant l’hôpital d’Évreux, Gustave Mesnard se suicide boulevard Barbès à Paris après avoir tué un agent de police et un passant, et en avoir blessé plusieurs autres.


Le 2 juillet 1917

Mort noyé dans les marais, à Cappy dans la Somme, de Georges Paul de Saint-Antoine, maréchal des logis au 6e régiment de dragons. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 6 juillet.


Le 4 juillet 1917

Mort de ses blessures à l'hôpital complémentaire n°26 d'Évreux de Lucien Bobillier, chauffeur au 13e régiment d'artillerie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 8 juillet 1917

Mort au combat à Ailles (actuel Chermizy-Ailles) dans l'Aisne d'Auguste Albert Duchesne, soldat au 24e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 23 octobre.


Le 16 juillet 1917

Naissance incertaine à Évreux d'Henri Chauvin, instituteur puis directeur d'école à Évreux, résistant du mouvement Turma-Vengeance, titulaire de la Croix de guerre avec palme, médaillé de la Résistance et des services volontaires et officier de la Légion d'honneur.


Le 17 juillet 1917

Mort dans les combats de la côte 304, à Esnes-en-Argonne dans la Meuse, d'Alexandre Joseph Bicaux, natif d'Évreux et soldat au 51e régiment d’infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 10 décembre.


Le même jour (17.7.1917)

Mort dans les combats de la côte 304, à Esnes-en-Argonne dans la Meuse, d'André Paul Jules Chevallier, natif d'Évreux, maçon dans cette ville et soldat au 51e régiment d’infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 22 novembre.


Le 27 juillet 1917

Mort au combat à Bikschote en Belgique de René Robert Buchy, natif d'Évreux et soldat au 43e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 29 juillet 1917

Mort au 20 rue Dubais de Paul Ernest Leneveu, négociant à la retraite, rentier et membre de la Société des amis des arts du département de l'Eure.


En août 1917

Les correspondants ébroïciens de la section économique de Rouen, initiée par le ministère de la Guerre, installent leurs bureaux à la préfecture de l'Eure.


Le 8 août 1917

Participant au colloque, souhaité par le nouveau directeur des chemins de fer de l'État, sur le transport des fruits à cidre des régions cidricoles, le directeur de la chambre de commerce d'Évreux obtient l'assurance que les lignes secondaires seront suffisamment équipées en wagons.


Le 10 août 1917

Juge suppléant rétribué au tribunal d'Évreux depuis juillet 1914, Charles Henri Ernault d'Orval est nommé juge titulaire à Bernay.


Le 11 août 1917

La préfecture de l’Eure enregistre la déclaration de création du Groupement syndical des entrepreneurs de battage et de pressage de l’arrondissement d’Évreux, lequel fixe son siège au 23 rue Saint-Germain.


Le 16 août 1917

Organisée par la revue L'Auto, la course cycliste aller-retour Paris-Trouville passe aux alentours de midi à Évreux où se trouvent contrôle fixe, ravitaillement et signature.


Le 20 août 1917

Lors de sa réélection à la présidence du conseil général, Louis Modeste Aurèle Leroy prononce un discours patriotique sur le maintien de l'union sacrée jusqu'à la victoire définitive.


Le même jour (20.8.1917)

Mort dans les combats du chemin des Dames, dans le secteur de Courtecon (actuel Pancy-Courtecon) dans la Meuse, de Charles Alexandre Damour, maçon domicilié à la friche du Champ d'Enfer et soldat au 236e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 31 décembre suivant.


Le 21 août 1917

Mort au combat à Fleury-sur-Aire dans la Meuse de Robert Hippolyte Masson, natif d'Évreux, journalier un temps domicilié 13 rue Del'homme et soldat au 75e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 23 juillet 1919 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée au registre le 31 août suivant.


Le 28 août 1917

Président du tribunal d'Évreux depuis février 1910, Louis Isidore Michel Armirail est nommé vice-président du tribunal de première instance de Rouen, en Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime).


Le même jour (28.8.1917)

Juge d'instruction à Évreux depuis juillet 1910, Henri Adolphe Amédée Guilliard est promu président du tribunal de première instance.


Le 3 septembre 1917

Natif d'Évreux et teinturier domicilié 73 rue Saint-Léger, Émile Alexandre Piogé est mobilisé au 28e régiment d'infanterie.


Le 4 septembre 1917

Juge de paix à La Loupe en Eure-et-Loir, Armand Florimon Aubineau est nommé juge au tribunal de première instance d'Évreux.


Le même jour (4.9.1917)

Juge de paix à Pacy-sur-Eure, Henri Auguste Édouard Sénécal est nommé aux mêmes fonctions pour le canton d'Évreux-Nord.


Le même jour (4.9.1917)

Natif d'Évreux et receveur courtier domicilié 37 rue Millet, Pierre Henri Noyon est mobilisé à la 3e section des commis et ouvriers militaires d'administration, sa musculature étant jugé insuffisante pour l'artillerie ou l'infanterie.


Le même jour (4.9.1917)

Natif d'Évreux et charretier au Vieil-Évreux, Julien Victor Ramard est mobilisé dans les services auxiliaires du 28e régiment d'infanterie.


Le même jour (4.9.1917)

Natif d'Évreux et ouvrier domicilié 22 rue Lepouzé, André Désiré Henri Leroux est mobilisé au 3e escadron des équipages militaires du train.


Le 5 septembre 1917

Mort au combat à Récicourt dans la Meuse de Jean Marie Jagoudel, conducteur au 2e escadron du train des équipages militaires. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 29 janvier 1918.


Le 15 septembre 1917

Revue illustrée sur le monde du sport, La Vie au grand air publie un long article du professeur Charles Denis sur les méthodes innovantes de rééducation par la culture physique et le sport des blessés de guerre, soignés à Évreux par le professeur Rodolphe T et le professeur Chevallier.

Photo

Le professeur Chevallier à Évreux dans "La Vie au grand air", revue illustrée de tous les sports datée du 15.9.1917
© BNF-Gallica
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Le 16 septembre 1917

Max Berry remporte la 10e édition de la course cycliste Paris-Évreux devant MM. Fourier et Hoffbourg.


Le 19 septembre 1917

Mort au combat à Beaumont (actuel Beaumont-en-Verdunois) dans la Meuse d'Henri Anatole Spohnhauer, porteur de pain à Évreux et soldat au 70e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de cette dernière ville le 31 décembre.


Le même jour (19.9.1917)

Temporairement domiciliés à l'hpotel du Rocher de Cancale à Évreux, Louise Maniez (née Ducrocq) et sa fille Victorine Maniez montent à bord du convoi de rapatriement de réfugiés qui leur permettra de retrouver son domicile du pas-de-Calais.


Le 26 septembre 1917

Mort de ses blessures à Verdun-sur-Meuse dans la Meuse d'Alexandre Louis Fernand Mansard, natif d'Évreux, menusier dans cette ville et caporal au 53e régiment d'infanterie coloniale. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 31 décembre.


Le 10 octobre 1917

Mort au combat à Majadag (?) au royaume de Grèce (actuelle République hellénique) de René Fortuné Delaunay, ouvrier électricien domicilié 43 faubourg Saint-Léger et soldat au 45e régiment d’infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 1er février 1918.


Le même jour (10.10.1917)

La Société des courses d'Évreux organise une épreuve de trot à l'hippodrome de Navarre avec le concours de l'État et de la Ligue du trotteur français.


Le 12 octobre 1917

Le conseil de guerre de la 3e région militaire condamne à deux mois de prison pour outrages par paroles, gestes et menaces envers un supérieur le soldat Lucien Albert Legendre, natif d'Évreux et aide fondeur à Conches-en-Ouches avant la mobilisation. Il sera transféré au 33e régiment d'infanterie coloniale par mesure disciplinaire et trouvera la mort sur le champ de bataille en juillet 1918.


Le 24 octobre 1917

Natif d'Évreux et journalier domicilié 18 rue Charles-Corbeau, Gustave Alfred Deshayes est condamné par la cour d'assises de l'Eure à cinq de travaux forcés pour vols qualifiés et recel de vols qualifiés. Il est ensuite conduit au centre pénitentiaire de Caen.


Le même jour (24.10.1917)

Natif d'Évreux domicilié 96 rue Saint-Germain et nettoyeur au dépôt des chemins de fer, Maurice Beaumont est condamné par la cour d'assises de l'Eure à trois de prison pour vols qualifiés.


Le 26 octobre 1917

La requête de l’ancien marchand lovérain François Marmier se plaignant de son internement à l’asile départemental d’aliénés d’Évreux, qu’il juge arbitraire, est étudiée par la commission des pétitions du Sénat.


Le 28 octobre 1917

Sergent fourrier au 137e régiment d'infanterie, le jeune instituteur Clément Jean-François Chassanite meurt de maladie contractée en service, à l’hôpital mixte d’Évreux où il se trouvait depuis quatre mois. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 30 octobre 1917

Journalier en détention à la prison d'Évreux, René Georges Tissidre est mobilisé au 3e bataillon d'infanterie légère d'Afrique.


Le 11 novembre 1917

Mort au combat à Beaumont (actuel Beaumont-en-Verdunois) dans la Meuse de Georges Joseph Duval, soldat au 86e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 6 mars 1918.


Le 14 novembre 1917

Mort de maladie contractée en service commandé, à l'hôpital mixte d'Évreux, de François Toussaint Jagu, conducteur au 8e escadron du train des équipages militaires. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de cette dernière ville.


Le même jour (14.11.1917)

Temporairement domiciliés 103 rue Grande (actuelle rue du Docteur-Oursel) à Évreux, Marie Delatre (née Schynckel) et son fils Georges Delatre montent à bord du convoi de rapatriement de réfugiés qui leur permettra de retrouver son domicile du pas-de-Calais.


Le 19 novembre 1917

Mort par électrocution alors qu'il était en service, à Vestone dans le royaume d'Italie (actuelle République italienne), d'Adrien Victor Pitel, soldat au 203e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 26 avril 1918.


Le même jour (19.11.1917)

Natif d'Évreux où il est télégraphiste, Ernest Albet Maurice Périal se présente à la mairie de Bernay et s'engage pour la durée de la guerre dans l'armée qui l'affecte au 8e régiment du génie.


Le 24 novembre 1917

Temporairement domiciliés 55 rue Grande (actuelle rue du Docteur-Oursel) à Évreux, Louis Lecocq et son épouse Élise Gosselin montent à bord du convoi de rapatriement de réfugiés qui leur permettra de retrouver leur domicile du pas-de-Calais.


Le 2 décembre 1917

Naissance au 25 rue Chartraine d'Élie Robert Antoine de Dampierre, lieutenant-colonel de cavalerie, membre des Forces françaises combattantes (FFC), membre du réseau Alliance sous le pseudonyme Berger et chevalier de la Légion d'honneur.


Le 3 décembre 1917

Mort de maladie non imputable au service, au couvent des dames de la Providence à Dijon en Côte-d'Or, de Gabriel Amédée Séguin, soldat au 139e régiment d'infanterie territoriale. une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 3 décembre.


Le 8 décembre 1917

Natif d'Évreux et garçon de café (?) à Gravigny, André Maurice Frédéric Leblanc est mobilisé au 83e régiment d'artillerie lourde. Après la guerre, il sera peut-être inspecteur de police à Paris.


Vers le 10 décembre 1917

Attaché titulaire au ministère de la Justice à Paris, Louis-Marie Stanislas André Pellottier est nommé substitut du procureur de la République auprès du tribunal de première instance d'Évreux.


Le 10 décembre 1917

Professeur de sixième à l'École pratique de filles de Cherbourg, dans la Manche, Mme Mennessier-Lacan est provisoirement affectée à l'École pratique de garçons d'Évreux.


Le même jour (10.12.1917)

Natif d'Évreux où il est peut-être employé de préfecture, Maurice Georges Duval se présente à la mairie de Bernay et s'engage pour la durée de la guerre dans l'armée qui le dirige vers le 83e régiment d'artillerie lourde.


Le 13 décembre 1917

Mort au 6 rue Dubais de Charles Léon Vigy, général de division, grand officier de la Légion d’honneur, titulaire de la médaille commémorative de la Guerre franco-allemande de 1870-1871, et adjoint au commandement de la 3e région militaire.

Photo

Portrait du général Charles Léon Vigy
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Le même jour (13.12.1917)

Mort par intoxication au gaz moutarde, à Urvillers dans l'Aisne de Paul Alphonse Fontaine, natif d'Évreux, typographe domicilié à La Madeleine et soldat au 24e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 21 mars 1918.


Le même jour (13.12.1917)

Natif d'Évreux et étudiant domicilié 20 rue de la Petite-Cité, Paul Joseph Marie Balthazar Le Cavelier d'Esclavelles se présente à la mairie de Bernay et s'engage pour la durée de la guerre dans l'armée, qui le dirige vers le 83e régiment d'artillerie lourde.


Le 14 décembre 1917

Natif de la ville et marchand de bois domicilié 6 allée des Soupirs, Louis Eugène Haimet se présente à la mairie d'Évreux et s'engage pour trois ans. Il intègrera le 83e régiment d'artillerie lourde, puis passera caporal au 209e régiment d'artillerie de campagne.


Le même jour (14.12.1917)

Natif de la ville et jardinier domicilié 41 rue Chartraine, Paul Charles Albert Wagener se présente à la mairie d'Évreux et s'engage pour la durée de la guerre dans l'armée qui le dirige vers le 83e régiment d'artillerie lourde.


Le 15 décembre 1917

Natif d'Évreux et conducteur d'automobiles domicilié à Gravigny, René Adolphe Eugène Palluet se présente à la mairie de sa ville natale et s'engage dans l'armée pour la durée de la guerre. Il est dirigé vers le 83e régiment d'artillerie lourde.


Le 18 décembre 1917

Natif d'Évreux et garçon épicier à Bernay, André Gustave Bacheley se présente à la mairie de son domicile et s'engage pour la durée de la guerre dans l'armée qui le dirige vers le 83e régiment d'artillerie lourde.


Le 21 décembre 1917

Dans son intervention à la Chambre, le député de l'Alliance démocratique Emmanuel Brousse fustige le fonctionnement du service de santé et cite en mauvais exemple la ville d'Évreux : quinze tonnes de pommes de terre pourrissent en effet dans les caves de l'hôpital, et la réquisition des hôtels, transformés en hôpitaux militaires, génère un coût prohibitif.


Le 22 décembre 1917

Natif d'Évreux, un temps domicilié 6 rue de l'Horloge, et chauffeur mécanicien à Lyon dans le Rhône, Jean Georges Amédée Delahais est mobilisé au 84e régiment d'artillerie lourde. Passé au 271e régiment d'artillerie de campagne, il sera blessé au combat en octobre 1918 et passera sa convalescence dans les hôpitaux complémentaires n°12 et n°26 de sa ville natale.


Le même jour (22.12.1917)

Mort de ses blessures à l'hôpital mixte de Baccarat en Meurthe-et-Moselle, après un accident de la route en service commandé, de Marcel Henri Le Bars, natif d'Évreux où il est imprimeur et soldat au 15e régiment d'infanterie territoriale. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 24 décembre 1917

Natif d'Évreux et un temps domicilié 37 bis rue Saint-Sauveur, Robert André Marie Penverne se présente à la mairie de Cherbourg, dans la Manche, s'engage pour trois ans dans l'armée où il intègrera le 1er dépôt des équipages de la Flotte.


Le 29 décembre 1917

Natif de la ville où il est cultivateur, Pierre Paul Alexandre Palmentier se présente à la mairie d'Évreux et s'engage pour quare ans dans l'armée qui le dirige vers le 86e régiment d'artillerie lourde.


Le 31 décembre 1917

Natif de la ville où il est ouvrier des lignes télégraphiques, Maurice Georges Léon Cuénot est mobilisé au 8e régiment du génie.

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