L'Histoire d'Évreux

1885 - 1886

L'Histoire d'Évreux où l'on verra entre autres...
Que le conseil de guerre juge le capitaine Grandmange pour sa singulière kleptomanie.

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Les événements fondateurs, les petites et grandes péripéties de la ville, les personnages marquants, les anecdotes diverses, les informations les plus variées...

1885


En 1885

Les marchés couverts situés entre la rue du Duc-de-Bouillon et la rue Chartraine sont exploités.


La même année (1885)

Futur maire de 1903 à 1936, le docteur Léon-Joachim Oursel ouvre son cabinet au 49 rue Joséphine.


La même année (1885)

Vice-président de la section de sylviculture de la Société nationale d'agriculture de France, Victor-Amédée Barbié du Bocage est élu président de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure. Il succède au conseiller général Émile Hébert.


Le 3 janvier 1885

Une réunion préparatoire des délégués sénatoriaux de l'arrondissement d'Évreux adopte les candidatures du comte Charles Le Boeuf d'Osmoy et du général Alphonse Théodore Lecointe, natif de la ville et ancien gouverneur de Paris.

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Le général Alphonse Théodore Lecointe, dans Le Monde illustré daté du 30.7.1881
© BNF-Gallica, Département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, FOL-LC2-2943
Domaine public


Le 11 janvier 1885

Fondé à l'occasion des élections sénatoriales imminentes et dirigé par Abel Tardiveau, l'hebdomadaire Le Petit courrier de l'Eure fait paraître son premier numéro à Évreux.


Le 31 janvier 1885

Le ministère de la Guerre prend un arrêté publié dans le Journal militaire officiel, pour distinguer médecins et pharmaciens militaires ayant produit les meilleurs travaux scientifiques au cours de l’année précédente. Est ainsi honoré le médecin major Marie Louis Léo Aubert pour ses Recherches statistiques et médicales sur Évreux.

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Portrait de Marie Louis Léo Albert
© Dominique Bouton / Geneanet
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Le 26 février 1885

Naissance au domicile familial de la ruelle du Champ-d'Enfer de Clément Armand Herminier, résistant sous l'Occupation.


Le 15 mars 1885

Le capitaine Félix Lucien Antoine Beauvarlet de Moismont intègre le 21e régiment de dragons d'Évreux.


Le 11 avril 1885

Mort à son domicile du 28 rue des Authieux de Joseph-Hippolyte Chérel, entrepreneur de travaux publics, rentier et membre de la Société des amis des arts du département de l'Eure.


Le 16 avril 1885

Naissance au domicile familial du boulevard Chambaudoin de Louis André Théodule Dureau, fondateur et président de la chambre des métiers de l'Eure, fondateur et président d'honneur de l'Union départementale des artisans et artisanes de l'Eure, fondateur du Comité départemental d'action artisanale, titulaire de la croix de guerre 1914-1918 et chevalier de la Légion d'honneur.


Le 17 avril 1885

Accusés de meurtre et tentative de meurtre, Édouard Leroy et Louis-Auguste Semelaigne sont condamnés à mort par la cour d'assises d'Évreux.


Le 25 avril 1885

Secrétaire général de préfecture au Mans, M. Girod est muté à Évreux.


Le 26 avril 1885

La gendarmerie conduit à la prison d'Évreux l'ancien militaire Louis Gobert qui avait très sauvagement assassiné son jeune frère de 10 ans, à Pacy-sur-Eure.


Le 22 mai 1885

Le grand concours régional agricole d'Évreux se tient jusqu'au 30 mai au pré du Bel-Ébat.


Le 26 mai 1885

Accusé d'avoir volé 118 volumes et 27 gravures à caractère érotique, le capitaine Grandmange est condamné à un an de prison par le conseil de guerre d'Amiens. Il est également contraint de restituer les ouvrages à son propriétaire : la bibliothèque d'Évreux.


Le 22 juin 1885

Le conseil municipal conduit par Henry Ducy accepte la proposition de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest de construire un boulevard (actuel boulevard Gambetta) entre la place de la Gare et le boulevard de La Buffardière.


Le 30 juin 1885

Procureur de la République à Évreux depuis avril 1884, Henri Eugène Lelong est muté à Dieppe en Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime).


Le 30 juin 1885

Procureur de la République à Louviers, Jules Henri Alexandre Marvillet est muté à Évreux.


Le 4 juillet 1885

Un inconnu de forte corpulence et bien vêtu, qui s'était réfugié dans l'église Saint-Taurin et menaçait d'un revolver quiconque l'approchait, est finalement maîtrisé par des gendarmes qui le conduisent à l'asile départemental d'aliénés de Navarre.


Le 22 juillet 1885

La ville d'Évreux est mentionnée dans « La fille de M. Lecoq », feuilleton de W. Busnach et H. Chabrillat paraissant dans le quotidien Le Petit Parisien :

Vers la fin du mois, on reçut une note confidentielle du commissaire d'Évreux, relatant les faits suivants (...)


Mi-août 1885

Accompagnés de MM. Barbès et Batty sur un tricycle à roues motrices, V. Renard et sa coéquipière vont de Courseulles-sur-Mer en tricycle à parallélogramme jusqu'à la société vélocipédique d'Évreux, où ils prennent un verre d'amitié mérité.


Le 17 août 1885

À la demande de la société des courses, la voiture-restaurant du Trouville-Express est attachée au train spécial qui part de Trouville à 10h15 et arrive à 12h50 à Évreux.


Le même jour (17.8.1885)

Partis de Versailles pour un périple de plusieurs jours à travers la Normandie, Frédéric et Henri Ledieu arrivent à bicyclette à Évreux.


Le 20 août 1885

Chargé de cours à Évreux, M. Hirsch fait partie des 19 candidats définitivement admis à l'agrégation d'allemand.


Le 24 août 1885

Un arrêté municipal valide la décision prise en février 1860 de nommer une « rue Passot », en mémoire de l'industriel Simon Passot, fondateur de la Manufacture royale de coutil d'Évreux.


Le 2 septembre 1885

Émile Jean-Baptiste Chauvel, propriétaire des usines de Navarre, et Georges Henry Fauchet, son directeur, vendent une grande partie du matériel de papeterie à M. Leroux, marchand de métaux à Rouen.

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Portrait de l'industriel Henry Fauchet
© Mathieu Nival / Geneanet
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Le 7 septembre 1885

Mort à Paris de Louis-François-Jules Chefdeville, notaire, ancien adjoint au maire, chevalier de la Légion d'honneur et membre de la Société des amis des arts du département de l'Eure.


Le même jour (7.9.1885)

Riche négociant ébroïcien en dentelles, le républicain Alexandre Papon est une nouvelle fois réélu député de l'Eure dans la circonscription d'Évreux-Ouest.


Le 23 septembre 1885

D'après une déclaration de M. Morillon, chef du service des halles et marchés à la préfecture de la Seine, la ville d'Évreux est la huitième de France pour la consommation de pain, avec 253 kilos par habitant et par an. Elle ne serait dévancée que par Le Puy, Mende, Saint-Lô, Clermont-Ferrand et Tarbes à égalité, Tourcoing, La Roche-sur-Yon et Nantes.


Le 27 septembre 1885

Fondé deux ans auparavant probablement par Symphorien Collignon, l'hebdomadaire Journal d'Évreux et du département de l'Eure devient bihebdomadaire.


Le 4 octobre 1885

Juge au tribunal de première instance d'Évreux depuis octobre 1883, Daniel Charles Bouzanquet démissionne de ses fonctions.


Le 12 octobre 1885

Juge suppléant à Yvetot en Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime), Adrien Jouvin est nommé juge titulaire au tribunal de première instance d'Évreux.


Le même jour (12.10.1885)

Juge d'instruction à Louviers, Louis Eugène Edmond Lecaisne est promu président du tribunal de première instance d'Évreux.


Le même jour (12.10.1885)

Louis-Antoine d'Imbleval est nommé président honoraire du tribunal civil d'Évreux.


Le 3 novembre 1885

Les examens d'admission à la nouvelle école pratique d'agriculture du Neubourg se déroulent à la préfecture d'Évreux.


Le 16 novembre 1885

Naissance au Tilleul-Lambert dans l'Eure de Georges Lucien Désir Chauvin, croix de guerre 1914-1918, député de l'Eure, sous-secrétaire d'Etat chargé des régions libérées, vice-président du Parti radical-socialiste, résistant déporté au cours de la Seconde Guerre mondiale, sénateur de l'Eure et maire d'Évreux de 1936 à 1940 et de 1945 à 1947.


Le 25 novembre 1885

Directrice d'une école publique d'Évreux, Octavie Delamarre est faite officier d'académie par le ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts.


Le 27 novembre 1885

Sortant du café de M. Boucher situé rue Cambolle, deux journaliers en viennent aux mains pour des futilités. L'un des deux, Alexandre Odinal, porte sept coups de couteau au dénommé Mercier qui meurt sur le trottoir. Le meurtrier s'en retourne tranquillement finir son verre dans l'établissement.


Le 4 décembre 1885

Le préfet de l'Eure Jules Barrême valide la pose de deux grilles aux extrémités de la ruelle Saint-Denis, jugée insalubre depuis plusieurs décennies.

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Plaque de la ruelle Saint-Denis
© ND / evreux-histoire.com
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Le 31 décembre 1885

Ce sont précisément 71 personnes qui auront été jugées en 1885 par la cour d'assises de l'Eure, siégeant à Évreux.


Le même jour (31.12.1885)

L'asile départemental d'aliénés de Navarre compte 630 pensionnaires, dont 350 hommes et 337 femmes.

1886


En 1886

La ville d'Évreux compte désormais 16 755 habitants selon le dernier recensement, soit 908 de plus qu'en 1876.

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Le beffroi et la place de la mairie d'Évreux photographié par Hubert Vaffier en 1891
© BNF-Gallica, département Société de Géographie, SG WC-336 / Société de Géographie
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La même année (1886)

Largement évoqué en octobre 1878 puis en janvier 1883, le chantier du marché couvert entre la rue Chartraine prolongée et la rue du Duc-de-Bouillon est enfin lancé.


La même année (1886)

Député de l'Eure, secrétaire perpétuel de la Société nationale d’agriculture de France et membre du conseil général de l'Eure, l'historien Louis-Paulin Passy est élu une deuxième fois président de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure. Il succède à Victor-Amédée Barbié du Bocage, vice-président de la section de sylviculture de la Société nationale d'agriculture de France.


La même année (1886)

La caserne d'infanterie prend le nom de « Caserne Amey ».


La même année (1886)

L'entreprise de Gustave Eiffel entreprend à Évreux la construction d'une passerelle métallique pour le compte de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest.

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Coupe longitudinale du pont Eiffel d'Évreux
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En janvier 1886

Président honoraire du tribunal civil d'Évreux et membre de plusieurs conseils d'administration, Louis-Antoine d'Imbleval est nommé à la présidence de l'Union des ouvriers.


Le 13 janvier 1886

Alors qu'il se trouvait dans le train sur la ligne ferroviaire Paris-Cherbourg, le préfet de l'Eure Jules Barrême est assassiné d'une balle de revolver en pleine tête, puis son corps est jeté par la portière du wagon en marche. L'assassin ne sera jamais identifié.

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Le corps du préfet découvert, illustration parue dans le quotidien La Presse daté du 8.7.1891
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Le 15 janvier 1886

Secrétaire général de la préfecture de l'Eure, M. Girod quitte Évreux pour Maisons-Laffite afin d'assister à la mise en bière de la dépouille de Jules Barrême, assassiné l'avant-veille d'une balle dans la tête alors qu'il se trouvait dans le train Paris-Cherbourg.


Le 18 janvier 1886

Une foule considérable assiste à l'inhumation du préfet Jules Barrême, assassiné dans le train Paris-Cherbourg cinq jours auparavant. Outre les anonymes sont présents le maire Henry Ducy, les représentants des ministères de l'Agriculture et de l'Intérieur, le général Olivier Amable Charles de Quélen, le sénateur Charles Le Boeuf d'Osmoy, les députés Louis-Paulin Passy, Louis-Camille Fouquet, Edgar Raoul-Duval et Alexandre Papon, le président du conseil général de l'Eure, le président de la cour d'assises Louis Eugène Edmond Lecaisne, le préfet de police de Paris Arthur Gragnon, les préfets de la Seine-Inférieure, de la Somme, le recteur des Postes et Télégraphes, les sociétés de gymnastiques d'Évreux, les élèves des lycées et écoles de la ville, et bien d'autres.


Le 19 janvier 1886

Brigadier de la préfecture de police de Paris, M. Jaume est envoyé à Évreux par sa hiérarchie pour étudier les papiers et archives personnels de Jules Barrême, préfet de l'Eure assassiné six jours auparavant dans le train Paris-Cherbourg.


Le 23 janvier 1886

Naissance au 27 rue Grande (actuelle rue du Docteur-Oursel) de Suzanne Hélène Septavaux, membre des Forces françaises combattantes (FFC), agent du réseau Jean-Marie Buckmaster, agent du médecin Paul Hautechaud, déportée et internée de la résistance, et médaillée de l'ordre de la Libération.


Le 30 janvier 1886

Fils du préfet assassiné le 15 janvier dans le train Paris-Cherbourg, Louis Pierre Barrême quitte le lycée d'Évreux pour rejoindre celui de Vanves, dans le département de la Seine (actuels Hauts-de-Seine). Il sera par la suite Administrateur colonial et responsable du Cercle Tabou de Bas-Cavally dans la colonie de Côte d'Ivoire (actuelle République de Côte d'Ivoire).


Le 1er février 1886

Un traité est signé entre la ville d'Évreux et la Compagnie continentale du gaz de la rue d'Anjou, à Paris.


Vers février 1886

Préfet de l'Hérault, Alexis Antoine Galtié est nommé préfet de l'Eure en succession de Jules Barrême, assassiné le 13 janvier.


Le 4 février 1886

En provenance de Joigny dans l'Yonne, le 6e régiment de dragons est transféré à Évreux où il permute avec le 21e régiment de dragons, lequel rejoindra Saint-Omer dans le Pas-de-Calais.


Le 9 février 1886

Le brigadier Lapoire est nommé maréchal des logis adjoint au trésorier de la brigade de gendarmerie d’Évreux.


Le 8 mars 1886

Le 21e régiment de dragons quitte la caserne Tilly d'Évreux pour rejoindre son affectation à Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais.


Le 20 mars 1886

Située 17 et 19 rue Victor-Hugo, la caserne de gendarmerie est inaugurée par le conseil général de l'Eure.

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La caserne de gendarmerie en mars 2016
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Le même jour (20.3.1886)

Annoncé officiellement le 4 février, le 6e régiment de dragons arrive en garnison à Évreux et succède au 21e régiment de dragons.


Le 22 avril 1886

Le corps pendu du jeune Isidore Launay, domicilié à Quillebeuf (actuel Quillebeuf-sur-Seine), est retrouvé dans la forêt d'Évreux.


En mai 1886

Domicilié 4 rue Désormeaux (actuelle rue du Docteur-Guindey), M. A. est à la recherche d'un cocher sachant bien monter à cheval et le fait savoir par annonce interposée.


Le 4 mai 1886

Un pensionnaire de l'asile départemental d'aliénés de Navarre assomme à coups de bâtons un des gardiens qui est laissé dans un état désespéré. Ce dernier succombera à ses blessures chez lui, quelques jours après.


Le 22 mai 1886

La Société des amis des arts du département de l'Eure présente jusqu'au 4 juillet une exposition des oeuvres de ses membres au musée municipal d'Évreux.

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Le palais épiscopal d'Évreux et futur musée municipal, photographié par Séraphin Médéric Mieusement
© Agence photographique de la Réunion des Musées Nationaux-Grand Palais / Bibliothèque numérique de l'INHA (Services des collections de l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris)
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Le 23 mai 1886

Prévu jusqu'au 3 juin, le Concours régional agricole d'Évreux mobilise tous les corps de métier au pré du Bel-Ébat et pare la ville de ses plus beaux atours.


Le même jour (23.5.1886)

Dirigée par M. Herbet, la Fanfare du 10e arrondissement de Paris remporte les principaux prix d'un concours de musique tenu à Évreux.


Le 1er juin 1886

Substitut du procureur de la République à Évreux depuis novembre 1883, Albert Hippolyte Auger est promu procureur auprès du tribunal de Neufchâtel en Seine-Inférieure (actuel Neufchâtel-en-Bray en Seine-Maritime).


Le même jour (1.6.1886)

Substitut du procureur de la République à Louviers, Marie Victor Niellon est muté à Évreux.


Le 3 juin 1886

L'Avenir ébroïcien et la municipalité organisent leur premier concours de gymnastique et d'escrime dont la présidence d'honneur revient à M. Sansboeuf.


Le 7 juin 1886

Réuni au musée municipal d'Évreux transformé pour l'occasion en salle d'exposition, le jury de la Société des amis des arts du département de l'Eure évalue et décerne des récompenses aux exposants.


Le 4 juillet 1886

Le Journal officiel publie le décret autorisant la ville d'Évreux à souscrire un emprunt de 199 290 francs.


Le 11 juillet 1886

Lieutenant de cavalerie au 6e régiment de dragons, M. de Jessay est entraîné puis écrasé par son cheval, lors d'une manoeuvre au pré du Bel-Ébat. De graves blessures internes sont immédiatement pronostiquées.


Le 16 juillet 1886

Le ministre du Commerce, de l’Industrie, des Postes et des Télégraphes accordent des médailles d’honneur du travail à plusieurs employés des usines de Navarre : les mécaniciens Eugène Boisnouvel et Clément Lecherpin, le polisseur Ferdinand Lecointre, l’employé Émile Lemeilleur, les ouvrières Joséphine Deshayes et Camille Piron, ainsi que les ouvriers Edmond Adolphe Duchesne, Charles Piron et Émile Blar.


Vers août 1886

Près de 2 000 jeunes saumons californiens de l'espèce Oncorhynchus tshawytscha sont lâchés dans l'Iton, aux abords d'Évreux, par le physiologiste Georges Louis Marie Félicien Jousset de Bellesme et le pisciculteur (?) Eugène Juillerat, qui étudient l'acclimatation de ces espèces dans les affluents normands de la Seine.

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Spécimen juvénile d'oncorhynchus shawytscha
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Le 2 août 1886

La Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure organise un concours de moissonneuses-lieuses sur la propriété de M. Leblond, au hameau de La Madeleine.


Le 3 août 1886

Censeur au lycée de Mont-de-Marsan dans les Landes, Auguste-Joseph Planté est mué à Évreux en remplacement de M. Millot, muté à Saint-Étienne.


Le 17 août 1886

Les Parisiens désireux d'assister aux courses à l'hippodrome d'Évreux peuvent prendre le train de 8h20, 8h25, 9h20 ou 10h50 à la gare Saint-Lazare pour un trajet d'une durée de deux heures.


Le 19 août 1886

Le conseil municipal conduit par Henry Ducy vote le déclassement de la rue des Rosiers qui est cédée aux riverains, la reconstruction du mur du jardin botanique, ainsi que l'installation d'une grille avec accès pour la future gare.


Le même jour (19.8.1886)

Naissance au domicile de ses parents de la route de Conches de René Charles Auguste Bessière, fils du médecin-chef de l'asile départemental d'aliénés de Navarre, médecin militaire, médecin-chef à l'hôpital psychiatrique Saint-Anne de Paris, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre 1914-1918 et chevalier de l'Ordre de la Santé publique.


Le 25 août 1886

La ville d'Évreux est mentionnée dans « Sambo », feuilleton de Gustave Sauger et Firmin Javel paraissant dans le quotidien Le Petit Parisien :

Une fois au collège d'Évreux, le petit fit des progrès rapides. C'était un piocheur.


Vers le 28 août 1886

Professeur au lycée de Lorient dans le Morbihan, M. Le Coz est nommé chargé de cours de mathématiques au lycée d'Évreux.


Vers le même jour

Tout juste licencié en sciences mathématiques et physiques, M. Levavasseur est nommé professeur au lycée d'Évreux.


Vers le même jour

Agrégé de l'enseignement spécial et chargé de cours de mathématiques au lycée de Bar-le-Duc, M. Lamiral (?) est nommé professeur pour l'enseignement secondaire spécial au lycée d'Évreux, en remplacement de M. Bruyat qui est muté au Mans.


En septembre 1886

Adjoint au trésorier à la brigade de gendarme d’Évreux, le maréchal des logis Lapoire est affecté à Pont-en-Bessin, dans le Calvados.


Le 5 septembre 1886

Juge à la retraite depuis trois ans, Auguste David lègue par testament sa fortune à quinze citoyens d'Évreux, d'Arnières et de Saint-Sébastien-de-Morsent, ne pouvant subvenir à leurs besoins en raison de leur âge, de leur santé ou d'une famille trop nombreuse.


Le 24 décembre 1886

Au cours de la séance annuelle de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale que préside à Paris le physicien Alexandre Edmond Becquerel, un prix et une enveloppe de 1 000 francs sont remis à M. Bourgne, professeur départemental d'agriculture à Évreux, pour son étude sur l'agriculture et l'économie rurale du département de l’Eure.


Le 30 décembre 1886

Le procureur de la République Jules Henri Alexandre Marvillet et le capitaine de gendarmerie d'Évreux se rendent à Gaillon, où les détenus de la maison d'arrêt se révoltent suite à la mort d'un des leurs, et pour protester contre les mauvais traitements du gardien chef et la mauvaise qualité de la nourriture.


Le 31 décembre 1886

Ce sont précisément 62 personnes qui auront été jugées en 1886 par la cour d'assises de l'Eure, siégeant à Évreux.


Le même jour (31.12.1886)

L'asile départemental d'aliénés de Navarre compte 646 pensionnaires, dont 352 femmes et 294 hommes.

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