L'Histoire d'Évreux

1881 - 1882

L'Histoire d'Évreux où l'on verra entre autres...
Que M. Godard et Melle Albertine s'envolent à bord de La Vidoullaise au-dessus du jardin botanique.

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Les événements fondateurs, les petites et grandes péripéties de la ville, les personnages marquants, les anecdotes diverses, les informations les plus variées...

1881


En 1881

La ville d'Évreux compte désormais 15 847 habitants selon le dernier recensement, soit 1220 de plus qu'en 1876.


La même année (1881)

La fabrique d'Alexandre Eugène Boisard représente une production de 12 000 pièces de coutils par quelques 350 ouvriers, lesquels composent un cinquième des ouvriers ébroïciens du textile.


La même année (1881)

La bibliothèque municipale d'Évreux étend son ouverture au public à trois heures par jour, pour six jours par semaine.


La même année (1881)

Membre de l'Institut de France, Léopold Delisle est élu une seconde fois président de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure. Il succède à l'ancien député Paul de Salvandy.


La même année (1881)

Le peintre ébroïcien Charles Clément Denet réalise Christ en croix.


La même année (1881)

Architecte paysagiste parisien, Pierre Quénat entreprend les travaux de total réaménagement du jardin public d'Évreux.


La même année (1881)

La gare d'Évreux n'étant désormais plus adaptée, il est décidé de construire une nouvelle gare en contrebas, de détourner le parcours de la voie ferrée et, pour cela, de creuser deux tunnels sous Nétreville et sous la côte de la Justice.

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La nouvelle gare d'Évreux sur une carte postale du début du XXe siècle édité par N.D. Photos
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Le 10 janvier 1881

Propriété de l'investisseur Claude-Hippolyte Rodt et dirigé à Évreux par Édouard Wilmann, l'hebdomadaire conservateur La Sentinelle de l'Eure propose un supplément dédié aux résultats des élections municipales.


Le 18 janvier 1881
Inspecteur général honoraire des ponts et chaussées du département de l'Eure qui fut notamment en charge du service ordinaire de l'hydraulique de l'arrondissement d'Évreux, du contrôle des chemins de fer d'intérêt local et constructeur des lignes ferroviaires de Saint-Georges à Évreux, d'Évreux à Verneuil, d'Évreux au Neubourg et d'Évreux-Ville à Évreux-Navarre, Henri-Urbain Cordier est fait officier de la Légion d'honneur.


Le 28 janvier 1881

Une importante crue de l'Iton, d'un débit d'environ 40 mètres cubes à la seconde, cause jusqu'à la fin du mois d'importants dommages à la ville, inondant notamment les rues Saint-Sauveur et des Lombards, empêchant le bon fonctionnement des usines de Navarre, et causant la mort d'un homme. En incluant Arnières et Aulnay (actuels Arnières-sur-Iton et Aulnay-sur-Iton), les dégâts seront estimés à 3 500 000 francs pour les particuliers et 260 000 francs pour la réfection de la voirie.


Le 12 février 1881

Âgée de 17 ans, Marie-Georgina Hervieu se constitue prisonnière à la gendarmerie d’Évreux, après avoir volontairement déclenché, au moyen d’une bougie, un incendie dans le grenier du domicile conchois de son père.


En mars 1881

Préfet des Deux-Sèvres, l'avocat Marc Antoine Jules Barrême est nommé à la préfecture de l'Eure en remplacement de Joseph Laurent Louis Alfred Firbach, qui rejoint Alger.

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portrait de Jules Barrême dans L'Illustré de l'Est daté du 31 janvier 1886
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Le 2 mars 1881

Sur le rapport du ministre de la Justice, le président de la République Jules Grévy nomme Jean-Louis Lepouzé à la mairie d’Évreux, et désigne Charles Adrien Corbeau et Charles-Jean Lemesle aux fonctions d’adjoints.


Le 3 mars 1881

Constatant que les inondations catastrophiques du mois de janvier ont rendu impossible toute manoeuvre militaire et tout campement pour les troupes de l’armée territoriale dans la vallée de l’Eure, le ministre de la Guerre fait appliquer le droit de réquisition pour le logement des troupes, jusqu’au 17 suivant, dans la ville d'Évreux.


Le 15 mars 1881

Professeur de gymnastique au lycée d'Évreux, Auguste Léopold Boulonne se voit décerner, par le président de la République, une médaille d'honneur de première classe pour avoir fait preuve de courage, lors de la crue de l'Iton du mois de janvier :

(...) s'est dévoué pour porter secours sur tous les points menacés ; monté dans une embarcation, il a bravé l'impétuosité des courants et s'est mis plusieurs fois à l'eau.


Le même jour (15.3.1881)

Agent de police municipale à Évreux, M. Robert se voit décerner, par le président de la République, une médaille d'honneur de deuxième classe pour avoir fait preuve de courage, lors de la crue de l'Iton du mois de janvier :

(...) a contribué au sauvetage de plusieurs familles en s'exposant lui-même à de grands dangers et au moment où l'eau pénétrant dans sa maison lui enlevait tout son mobilier.


Le même jour (15.3.1881)

Mécanicien à Évreux, M. Lamberdière se voit décerner, par le président de la République, une médaille d'honneur de deuxième classe pour avoir fait preuve de courage, lors de la crue de l'Iton du mois de janvier :

(...) a fait les plus courageux efforts pour retrouver le corps d'un sous-officier noyé pendant l'inondation, et a sauvé un autre militaire qui était entraîné par le courant.


Le même jour (15.3.1881)

Teinturier à Évreux, Auguste-Fortuné Robin se voit décerner, par le président de la République, une médaille d'honneur de deuxième classe pour avoir fait preuve de courage, lors de la crue de l'Iton du mois de janvier :

(...) s'est exposé à de sérieux dangers pour éteindre un incendie allumé pendant l'inondation par un dépôt de chaux et qui menaçait de causer de nouveaux désastres.


Le même jour (15.3.1881)

Secrétaire particulier du préfet de l'Eure à Évreux, Georges Firbach se voit décerner, par le président de la République, une médaille d'honneur de deuxième classe pour avoir fait preuve de courage, lors de la crue de l'Iton du mois de janvier :

(...) a coopéré, dans des conditions très-périlleuses, au sauvetage de plusieurs personnes, ainsi qu'au ravitaillement des maisons inondées.


Le même jour (15.3.1881)

Négociant à Évreux, Paul Thibout se voit décerner, par le président de la République, une médaille d'honneur de deuxième classe pour avoir fait preuve de courage, lors de la crue de l'Iton du mois de janvier :

(...) n'a pas hésité à se jeter à l'eau pour arrêter la barque que montait le préfet et qui était emportée par le courant ; s'est également signalé en portant secours aux victimes de l'inondation.


Le même jour (15.3.1881)

Garde champêtre au hameau de La Madeleine, Frédéric Justin Lafosse se voit attribuer, par le président de la République, une mention honorable pour avoir fait preuve de courage, lors de la crue de l'Iton du mois de janvier :

(...) est resté plusieurs dans l'eau pour venir en aide aux élève d'un pensionnat.


Le 5 mai 1881

Naissance au 3 rue Traversière de Paul Louis Albert Lesage, lieutenant au 24e régiment d'infanterie et chevalier de la Légion d'honneur.


Le même jour (5.5.1881)

Propriété de l'imprimeur ébroïcien Claude-Hippolyte Rodt et dirigé par Édouard Willmann, l'hebdomadaire conservateur La Sentinelle de l'Eure propose un supplément dédié au Salon des artistes de l'Eure.


Le 14 mai 1881

Mort à Paris de Camille Adalbert Marie Clément de La Roncière-Le Noury, officier général de marine, figure du siège de Paris de 1870, ancien président de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département de l'Eure, membre du conseil général de l'Eure, et représentant d'un canton d'Évreux pendant près de 25 ans.


Le 2 juin 1881

Propriété de l'imprimeur Claude-Hippolyte Rodt, et lancé à Évreux l'année précédente, l'hebdomadaire conservateur La Sentinelle de l'Eure propose son trente-huitième numéro puis cesse de paraître.


Le 14 juin 1881

Pharmacien de la place du Grand-Carrefour, spéléologue, conseiller municipal d'Évreux depuis 1874, juge au tribunal de commerce, président de l'Association amicale des anciens élèves du lycée d'Évreux, membre des bureaux d'administration du lycée de garçons, de l'école normale d'instituteurs et de la commission d'examens pour les brevets de l'enseignement supérieur, membre du conseil d'arrondissement d'Évreux-Nord, de la commission de surveillance de l'asile départemental d'aliénés de Navarre et futur maire de 1899 à 1903, Henry Édouard Féray (ou Ferray) entre à la délégation cantonale dont il sera le président en 1899.


Le 22 juin 1881

Ancien répétiteur au lycée d'Évreux et natif de la ville, l'entomologiste Maurice Régimbart annonce, devant la Société entomologique de France, qu'il travaille à une refonte complète de la famille des gyrinidae, et en profite pour demander à ses collègues de lui communiquer les espèces qu'ils possèdent dans leurs collections.


Le 30 juin 1881

Le ministère de l’Agriculture et du Commerce fait paraître, dans les pages du Journal officiel, la liste des comptes de caisses d’épargne, apparemment abandonnés depuis l’année 1851, et qui risquent, en vertu du délai des 30 ans, de revenir à l’État. Plusieurs comptes ébroïciens sont concernés par l’échéance : ceux de Félicité Juan, domestique dont le dernier versement date du 23 mars 1851  Anne Roussel, marchande de fayence dont le dernier dépôt date du 21 septembre 1851  Jules Delaporte, mineur dont le dernier retrait date du 23 février 1851  Louis Adrien Hébert, mineur dont le dernier retrait date du 14 décembre 1851  et Alphonse Édouard Halbout, mineur domicilié à La Madeleine et dont le dernier dépôt date du 20 novembre 1851.


En juillet 1881

Représentant un chantier de 22 kilomètres cumulés, les travaux de construction de la ligne ferroviaire allant d'Évreux à Verneuil sont entamés.


Le 4 juillet 1881

Directeur des contributions directes à Évreux, Henry Léon Déreux est fait chevalier de la Légion d’honneur.


Le 8 juillet 1881

Natif d'Évreux, successivement maréchal des logis au 7e régiment de lanciers en 1862, sous-lieutenant au 9e régiment de chasseurs à cheval en 1866 et au régiment des guides de la Garde impériale en 1868, lieutenant au 9e régiment de hussards en 1871 puis au 20e régiment de dragons en 1873, capitaine trésorier au 4e régiment de cuirassiers en 1877 puis à l'École d'application de cavalerie de Saumur depuis 1878, Hippolyte Louis François Le Bailly est fait chevalier de la Légion d'honneur.


Le 11 juillet 1881

Directeur départemental des postes et télégraphes à Évreux, Albert Gréterin est fait chevalier de la Légion d’honneur.


Le 16 juillet 1881

Président de L’Ébroïcienne, Charles-Arsène Doucerain compte parmi les membres d'organismes de secours mutuels à se voir attribuer une médaille d’or, par décret du président de la République Jules Grévy.


Le 25 juillet 1881

Le conseil municipal étudie la possibilité de renommer le boulevard Saint-Jean en « rue Victor-Hugo ».


Le 18 août 1881

Un arrêté municipal donne le nom de « rue Victor-Hugo » au boulevard Saint-Jean.


Le 21 août 1881

Administrateur provisoire de la ville de 1870 à 1873, en 1877 et maire depuis la fin de cette dernière année, Jean-Louis Lepouzé est réélu député de la première circonscription d'Évreux avec 8 029 voix, contre 1 027 à Joseph Ambroise Bully, maire d'Houlbec-Cocherel et conseiller général de l'Eure.


Le même jour (21.8.1881)

Riche négociant ébroïcien en dentelles, Alexandre Papon est réélu député de la seconde circonscription d'Évreux avec 7 438 voix, contre 5 679 à Ambroise Janvier.


Le 24 août 1881

La portion du boulevard Saint-Jean (actuelle rue Victor-Hugo) élargie en septembre 1861 devient la rue Dulong.


Le 26 août 1881

La rue Saint-Jean, élargie en 1866 et comprise entre la future rue Victor-Hugo et la rue de Pannette, prend le nom de « rue de l'Ardèche ».


Le 4 septembre 1881

Lors de son déplacement en Normandie qui doit le conduire jusqu'à Caen, le député Léon Gambetta, bientôt président du Conseil des ministres, choisit de loger à la préfecture de l'Eure, à Évreux.


Le 6 septembre 1881

Le ministère de l’Intérieur et l’administration pénitentiaire mettent en adjudication, à la préfecture de l’Eure à Évreux, les travaux de reconstruction des combles et de la toiture de la maison centrale de Gaillon, endommagés par un incendie en août 1880.


Le 9 septembre 1881

Le ministère de l'Intérieur ratifie l'arrêté municipal du 18 août.


Le 18 septembre 1881

À bord de la montgolfière La Vidoullaise, l'aéronaute Jules Godard et Mlle Albertine s’élèvent du jardin botanique d’Évreux malgré le vent du soir, puis atterrissent rapidement dans le jardin des bureaux de la Recette générale.


En octobre 1881

Président du tribunal civil d'Évreux depuis mai 1869, Louis-Antoine d'Imbleval entre à la commission de surveillance de la colonie pénitentiaire d'Orgeville, établissement fondé par le magistrat parisien Georges Bonjean.


Le 15 octobre 1881

Rendant un jugement attendu par les intéressés, et par de nombreux observateurs, le tribunal de première instance d'Évreux déclare : « Ne commet aucun délit celui qui enlève un cerf qu'il a trouvé mort. »


Le 29 octobre 1881

Le préfet Jules Barrême informe son collègue du Puy-de-Dôme que le prix de pension des aliénés, placés à l’asile départemental d’Évreux mais relevant d’un autre département, est porté à 1,50 francs, quel que soit le sexe du patient.


Le 31 décembre 1881

Ce sont précisément 96 personnes qui auront été jugées en 1881 par la cour d'assises de l'Eure, siégeant à Évreux.


Le même jour

L'asile départemental d'aliénés de Navarre compte 608 pensionnaires, dont 315 femmes et dont 293 hommes.

1882


En 1882

Enseignant, ancien sous-directeur de l'école normale d'instituteurs d'Évreux, fondateur de la Ligue ébroïcienne de l’enseignement et conseiller général de tendance républicaine, Charles Adrien Corbeau prend les fonctions de maire d'Évreux.

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Signature de Charles Corbeau sur le registre des mariages de la ville d'Évreux (1881-1888)
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La même année (1882)

Le préfet de l'Eure Jules Barrême est élu président de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure. Il succède à Léopold Delisle, membre de l'Institut de France.


La même année (1882)

Secrétaire de l'évêché, Louis Augustin Videgrain est nommé chanoine d'Évreux.


La même année (1882)

Une pompe élévatrice d'eau de la marque britannique Tangye est installée au moulin de Navarre.


La même année (1882)

La glacière du jardin municipal d'Évreux est reconvertie en chute d'eau, avec grotte et ravine.

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Les vestiges de la grotte du parc François-Mitterrand en été 2008
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Le 1er janvier 1882

En application du décret préfectoral du 29 octobre 1881, le prix de pension des aliénés étrangers, placés à l’asile départemental d’Évreux, mais relevant d’un autre département, est porté à 1,50 francs, quel que soit le sexe du patient.


Le 4 janvier 1882

Le corps d'Élisa Charvet, épouse de l’ancien président du Sénat Louis Joseph Martel, arrive à Évreux où il sera inhumé au cimetière Saint-Louis.


Le 7 février 1882
Natif d'Évreux, capitaine au 23e régiment d'infanterie, chef de bataillon attaché aux affaires indigènes, vétéran de la deuxième guerre d'indépendance italienne, blessé au combat pendant la bataille de Magenta en 1853, vétéran des campagnes d'Afrique de 1866 à 1881, chevalier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Saint-Lazare et commandeur de l'ordre du Nichan Iftikhar, Narcisse Lefroid est promu officier de la Légion d'honneur.


Le 14 février 1882

Notaire d'Évreux, Paul Albert Joseph Pétel dresse les statuts de la société anonyme possédant et exploitant l'immeuble de l'école libre Saint-François-de-Sales.


Le 16 février 1882

Mort au 28 rue de la Préfecture de Jean-Louis Lepouzé, avoué, conseiller général du canton de Saint-André depuis 1871, député de l'Eure de 1872 à janvier 1882, signataire du manifeste des 363 en 1877, sénateur furtif de l'Eure en 1882, et maire d'Évreux de 1870 à 1873, en 1877 partiellement, puis depuis fin 1877.

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Statue funéraire de Jean-Louis Lepouzé au cimetière Saint-Louis à Évreux
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Le 25 février 1882

Naissance incertaine à Évreux de René Georges Damoiseau, dirigeant d'une entreprise de construction à Paris et escroc multirécidiviste.


Le 5 avril 1882

Suite au décès de Jean-Louis Lepouzé, qui fut notamment maire d’Évreux et député de la première circonscription de l’Eure, le président de la République Jules Grévy convoque le collège électoral de l’arrondissement concerné, pour des élections anticipées fixées au 30 avril.


Le 14 mai 1882

Le républicain Joseph Ambroise Bully remporte la première circonscription d'Évreux aux élections législatives partielles avec 7 838 voix, contre 5 152 pour Léon Mathieu Sevaistre, ancien maire d'Elbeuf et représentant de l'Union des droites.


Le même jour (14.5.1882)

Naissance au 19 rue Saint-Sauveur de Marie Joseph Armand de Milleville, polytechnicien, ingénieur, rédacteur financier, lieutenant-colonel d'artillerie, chef d'escadron au centre de mobilisation d'artillerie n°10, titulaire de la croix de guerre 1914-1918 et officier de la Légion d'honneur.


Le 24 mai 1882

Commis principal de deuxième classe à l’administration centrale du ministère de la Marine et des Colonies, M. Charrière est affecté à la perception d’Évreux, en remplacement de M. Nicolas, nommé à Inchy dans le Nord.


Le 22 juin 1882

Faisant la jonction entre la rue des Murs-Saint-Louis (actuelle rue Lepouzé) à la place de la Gare-de-Louviers (actuel boulevard Adélaïde-et-Jules-Janin), la rue Hédouin est inaugurée.


Le 1er juillet 1882

Naissance au 34 rue Vilaine (actuelle rue Georges-Bernard) de Marie Raymond Jean de Montangon, capitaine au 1er escadron du train des équipages militaires, industriel et chevalier de la Légion d'honneur.


Le 7 juillet 1882

Quatre individus ayant commis un cambriolage dans l'Isère sont arrêtés à Évreux.


Le 11 juillet 1882

Habitant d'Évreux, M. Renoult se fait dérober son portefeuille contenant 12 000 francs de titres dans l'omnibus Madeleine-Bastille à Paris.


Le 14 juillet 1882

Totalement réaménagé par le paysagiste Pierre Quénat, le jardin municipal d'Évreux est inauguré et offre aux visiteurs une impressionnante glacière.


Le même jour (14.7.1882)

Financé grâce au legs d'Adélaïde-Françoise Huet, veuve de l'écrivain et critique littéraire Jules Janin, la fontaine du sculpteur Émile Décorchemont est inaugurée place de l'Hôtel-de-Ville (actuelle place du Général-de-Gaulle).


Le 17 juillet 1882

Naissance au 8 rue Dubais de Jacques Marie Marin Félix Hérissay, docteur en droit, historien, homme de lettres et chevalier de la Légion d'honneur.


Le 7 août 1882

Le préfet Jules Barrême supervise l’adjudication au rabais des travaux de terrassements et d’ouvrages d’art que nécessite la ligne de chemin de fer de Saint-Georges à Évreux. Le budget sera fixé à 1 243 913 francs.


Le 14 octobre 1882

Substitut du procureur de la République à Évreux depuis décembre 1878, Louis Antoine Adolphe Martin est promu procureur à Bernay.


Le même jour (14.10.1882)

Substitut du procureur de la République à Neufchâtel en Seine-Inférieure (actuel Neufchâtel-en-Bray en Seine-Maritime), Étienne Marie Justes Farelle O'Reilly est muté à Évreux.


Le 15 octobre 1882

Naissance au 17 rue aux Cailloux d'Armand Désiré Gontier, un des deux natifs de la ville fusillés pour l'exemple pendant la Première Guerre mondiale.


Le 19 octobre 1882

Mort incertaine à Évreux d’Adrien Stanislas Buisson, docteur en médecine et testateur au bénéfice de l'Académie de médecine.


Le 12 novembre 1882

Substitut du procureur de la République à Évreux depuis le mois précédent, Étienne Marie Justes Farelle O'Reilly est nommé procureur à Neufchâtel en Seine-Inférieure (actuel Neufchâtel-en-Bray en Seine-Maritime).


Le 12 novembre 1882

Substitut du procureur de la République à Rambouillet, en Seine-et-Oise (actuelles Yvelines), Paul Adolphe Trouard-Riolle est muté auprès du tribunal de première instance d'Évreux.


Le même jour (12.11.1882)

Juge suppléant au tribunal d'Évreux depuis septembre 1877, Eugène-Albert Rohaux est nommé titulaire.


Le 17 novembre 1882

Les eaux de l'Iton montent si rapidement que la caserne du 21e régiment de dragons est évacuée, tandis que les prairies des abords de la ville sous déjà immergées.

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Un des bras de l'Iton pendant l'hiver 2013
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Le 19 novembre 1882

Les Ébroïciens apprécient la baisse notable des eaux de l'Iton qui semblaient annoncer, l'avant-veille, une crue très importante.


Le 4 décembre 1882

Le Sénat étudie en séance publique la décision de la Chambre des députés d’autoriser la ville d’Évreux à contracter deux emprunts, et à lever un impôt local à titre exceptionnel.


Le 10 décembre 1882

Naissance au 4 bis route de Breteuil (actuelle avenue Aristide-Briand) d'Henri Camille Lamiray, historien local et membre de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure.


Le même jour (19.11.1882)

Le magistrat Gustave-Casimir Sureau est nommé juge au tribunal de première instance d'Évreux.


Le 19 décembre 1882

Suppléant de justice de paix pour le canton d'Évreux-Nord depuis août 1879, Émile Marie Félix Decluny est nommé juge suppléant au tribunal de première instance.


Le 31 décembre 1882

Ce sont présicement 91 personnes qui auront été jugées en 1882 par la cour d'assises de l'Eure, siégeant à Évreux.


Le même jour (31.12.1882)

L'asile départemental d'aliénés de Navarre compte 597 pensionnaires, dont 314 femmes et 283 hommes.

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