L'Histoire d'Évreux

1939

L'Histoire d'Évreux où l'on verra entre autres...
Que la ville compte précisément 782 abonnés au service téléphonique.

< >

logo

Les événements fondateurs, les petites et grandes péripéties de la ville, les personnages marquants, les anecdotes diverses, les informations les plus variées...

1939


En 1939

Une sirène remplace désormais le tocsin à la tour de l'Horloge.


La même année (1939)

La ville d'Évreux compte 782 abonnés au service téléphonique.


La même année (1939)

L'Association amicale du collège libre Saint-François de Sales d'Évreux et celle de Notre-Dame de Bon Secours de Jersey font paraître le 68e et dernier numéro de Chez nous à Saint-François, supplément de leur bulletin trimestriel créé en 1887.


La même année (1939)

La section des jeunes de la branche ébroïcienne de l'Union nationale des combattants tient une permanence tous les dimanches à dix heures, dans ses locaux du 2 rue Saint-Pierre.


La même année (1939)

Conçu par l'architecte Robert-Victor Hugot, qui avait déjà réalisé la chambre de commerce de la rue Grande (actuelle rue du Docteur-Oursel), le nouveau bâtiment des archives départementales est inauguré rue de Verdun, à l'emplacement de l'ancien séminaire des eudistes puis de la prison.


Le 3 janvier 1939

Évadé de l'hôpital d'Évreux en 1938 et spectaculairement pourchassé par plusieurs dizaines de gendarmes avant d'être repris, le criminel germano-polonais Kursawinski est transféré de la prison d'Évreux vers Paris, où il est attendu pour des examens psychiatriques.


Le 4 janvier 1939

L'évêque d'Évreux Alphonse Gaudron donne l'absoute à Étienne Michon, membre de l'Institut, conservateur honoraire au musée du Louvre, ancien professeur de l'École du Louvre et officier de la Légion d'honneur.


Le 7 janvier 1939

Un car affrêté par l'Union des jeunes filles de France part du foyer d'Ivry (actuelle Ivry-sur-Seine) pour rendre visite aux jeunes malades du sanatorium d'Évreux.


Mi-janvier 1939

Relayée par la presse de gauche, la vigoureuse protestation des malades du sanatorium d'Évreux contre la mauvaise alimentation et les mesures disciplinaires remontent à la préfecture de l'Eure et au ministère de la Santé publique.


Le 19 janvier 1939

Citoyen polonais, Ludkak Kuypta est mortellement blessé sur la route d'Évreux dans la collision de son vélo avec l'automobile d'un industriel de Rouen.


Le 21 janvier 1939

La société des Amis des cathédrales propose une causerie sur Guillaume Costeley, cofondateur de la confrérie de Sainte-Cécile et fondateur du Puy de musique d'Évreux en 1575, après son assemblée générale se tenant 5 rue Las-Cases dans le 7e arrondissement de Paris.


Le 22 janvier 1939

Natif d'Évreux, licencié à l'Évreux Athletic Club et champion d'Europe du 5 000 mètres, Roger Rochard remporte le cross d'Évreux, disputé sur une distance de dix kilomètres.


Le 25 janvier 1939

Le bail de la caserne de gendarmerie d'Évreux passé entre le département de l'Eure et l'État arrivant à expiration le 1er janvier 1940, le ministre de la Défense nationale et de la Guerre Édouard Daladier propose que son renouvellement soit traité par le conseil général de l'Eure.

Photo

Le ministre Édouard Daladier photographié par l'Agence Meurisse
© BNF, département Estampes et photographie, EI-13(2859)
Domaine public


Le 29 janvier 1939

De passage à Évreux, quatre adolescents de Sartrouville dérobent la voiture du représentant de commerce Poriol, puis sont arrêtés le lendemain près de Mantes-Gassicourt (actuelle Mantes-la-Jolie).


Le 4 février 1939

Deux trains transportant respectivement 1 117 et 460 réfugiés espagnols arrivent en gare d'Évreux en pleine nuit. Deux enfants malades qui faisaient parti du premier convoi sont transportés à l'hôpital.


Le 7 février 1939

Planqués depuis le mois d'octobre 1938 après l'assassinat du curé de Muzy, Hippolyte Legout, Paul Martin et Paul Coupigny sont arrêtés non loin de la ville d'Évreux.


Le 8 février 1939

Devant un auditoire réclamant la mort, la cour d'assises d'Évreux condamne Hippolyte Legout, Paul Martin et Paul Coupigny aux travaux forcés à perpétuité pour le meurtre du curé de Muzy en 1938.


Le 10 février 1939

Obsèques à Évreux de Joseph Laurent, ancien dépositaire central du quotidien Le Petit Parisien dans cette même ville.


Le même jour (10.2.1939)

Deux brevets de pilote ont été obtenus en une semaine par des élèves de l'Aéro-Club de l'Eure sur l'aérodrome d'Évreux.


Le 12 février 1939

Pilote du monoplan qui s'est écrasé près de Verneuil-sur-Avre, l'aspirant Daniel Neumann est soigné sur place par le médecin ébroïcien Duchesne, puis transporté à l'hôpital d'Évreux.


Le 24 février 1939

Président du tribunal de première instance d'Évreux depuis mars 1935, Robert Léon Barrau est muté à Fontainebleau en Seine-et-Marne.


Le 27 février 1939

Une partie d'un convoi de grands blessés espagnols est dirigée vers l'hôpital d'Évreux.


Le même jour (27.2.1939)

Le Rotary Club d’Évreux est fondé à l’hostellerie du Grand-Cerf et se donne pour vocation d’encourager et cultiver entre ses membres l’idéal de servir son club, son pays et la paix dans le monde.


Le 2 mars 1939

Le conseil général de l'Eure est autorisé par décret à souscrire un emprunt de 1 400 000 francs destiné à l'hôpital psychiatrique d'Évreux.


Le 10 mars 1939

L'inspecteur d'académie souhaite l'organisation d'une semaine laïque annuelle par les associations des anciens et anciennes élèves des deux écoles normales d'Évreux, et qui comporteraient une exposition à l'hôtel de ville des travaux scolaires, plusieurs conférences au théâtre municipal et une fête de plein air sur le pré du Bel-Ébat.


Le même jour (10.3.1939)

L'association Auberge de jeunesse d’Évreux est fondée à l’hôtel de ville.


Le 16 mars 1939

Une camionnette de la Sécurité routière propose jusqu'au lendemain des consultations gratuites à Évreux, avant de se rendre à Vernon.


Le 16 mars 1939

Pour des places à 5, 7, 9, 12 ou 15 francs que l'on peut se procurer à la librairie Drouhet, au 28 rue du Docteur-Oursel, on peut assister au spectacle L'Aventurier donné au théâtre municipal d'Évreux, avec Constant Rémy en vedette.


Le 17 mars 1939

Dans la rubrique des mots croisés du quotidien Ce Soir, Pierre Dutray propose en ligne n°6 verticale et en quatre lettres : « Arrose Évreux », définition largement utilisée et déjà apparue dans Le Figaro du 25 mars 1938.


Le 24 mars 1939

Inauguré une dizaine de jours auparavant sur la voie n°26 de la gare Saint-Lazare par le ministre de l'Intérieur Albert Sarraut, un train consacré au tourisme et à l'économie de l'Afrique du Nord fait une étape de deux jours à Évreux, et propose aux curieux six wagons véritablement transformés en lieu d'exposition.


Vers avril 1939

Représentante de la section d'Évreux de l'Union nationale des combattants, Mlle Delautier est une des quatre demoiselles d'honneur lors de l'élection de Catherine Rocchini au titre de Madelon de France 1939.

Photo

Catherine Rocchini et les demoiselles d'honneur dans La Voix du combattant daté du 8.4.1939
© BNF-Gallica, Département Droit, économie, politique, JO-35522
Domaine public


Le 2 avril 1939

Le quart de finale du championnat de France scolaire et universitaire de basket-ball opposant le lycée Janson-de-Sailly de Paris au lycée de Chambéry se déroule à Évreux.


Le même jour (2.4.1939)

La course cycliste Paris-Caen passe par la ville d'Évreux qui voit Marcel Archambaud emmener le peloton.


Le 4 avril 1939

Ouvrier maréchal-ferrant et vétéran de la Première Guerre mondiale, Olivier Georges Maurice Delaforge est condamné une nouvelle fois par le tribunal correctionnel d'Évreux, présidé par Marie Joseph Jean-Jacques Guerre, à un mois de prison et cinq francs d'amende pour destruction de clôture et ivresse publique.

Photo

Le président Guerre pendant le procès du directeur du Journal d'Évreux en 1945, dessiné par Pierre Le Trividic pour le Journal de Rouen daté du 16.2.1945
© Archives départementales de la Seine-Maritime / Le Journal de Rouen
Voir mentions légales


Le 6 avril 1939

Natif d’Évreux, l’escroc multirécidiviste René Georges Damoiseau est arrêté avec sa jeune maîtresse Éliane (ou Rose) Guillerdier dans un hôtel de la rue de l’Arcade à Paris, pour avoir soutiré des garanties de plus de 200 000 francs lorsqu'il dirigeait une entreprise de construction au 25 rue Truffaut.


Le 7 avril 1939

Juge à Mâcon en Saône-et-Loire, Marie Joseph Jean-acques Guerre est promu président du tribunal de première instance d'Évreux.


Le 10 avril 1939

Sur une bicyclette Lutetia munie de boyaux Hutchinson et d'un dérailleur de marque Le Simplex, Robert Dorgebray remporte la 30e édition de la course cycliste Paris-Évreux devant Lionel Tallé et Pierre Chazaud.

Photo

"Robert Dorgebray, franchit seul la ligne d'arrivée de Paris-Évreux, après une belle fin de course", dans le Miroir des sports daté du 12.4.1939
© BNF-Gallica
Domaine public


Le 11 avril 1939

Fauché par une automobile alors qu'il était à bicyclette, le jeune Michel Boulard, domicilié à Colombes en Seine-et-Oise (actuels Hauts-de-Seine), succombe à ses blessures à l'hôpital d'Évreux.


Le 13 avril 1939

Trois malfaiteurs véhiculés ayant dérobé plusieurs bouteilles de vin et d'alcool au café de M. Bazin à Pacy-sur-Eure sont arrêtés par la gendarmerie qui, croyant avoir affaire aux « pirates de la route » activement recherchés, sont conduits à Évreux où le juge d'instruction signe finalement un mandat d'arrêt pour simple vol et défaut de carte grise.


Le 18 avril 1939

Une collision sur l'avenue du Maréchal-Foch entre l'automobile d'un certain Octave Louis et l'autocar desservant Quittebeuf depuis Évreux fait plusieurs blessés dont deux graves.


Le 20 avril 1939

Charpentier natif de la ville et vétéran de la Première Guerre mondiale, Eugène Joseph David voit sa condamnation à quinze jours de prison pour outrages à maire, prononcée par défaut en novembre 1938, confirmée par le tribunal correctionnel d'Évreux.


Le 19 mai 1939

La section ébroïcienne du syndicat des personnels du Trésor public proteste contre la sanction, jugée politique, prise à l'encontre de Pierre Grente, chef de service à la trésorerie générale de l'Eure et militant syndical.


Le même jour (19.5.1939)

Sur requête de l'administration des domaines, le tribunal de première instance d'Évreux fait paraître une publication légale concernant plusieurs successions très probablement liées à des pensionnaires de l'hôpital psychiatrique de Navarre : celle de Marcel Naudier, garçon de magasin domicilié à Paris et mort le 9 août 1927 route de Conches ; celle d'Alphonse-Marie Nicolas, domicilié à Paris et mort le 2 avril 1932 route de Conches ; celle d'Auguste Désiré Lécuyer, journalier domicilié à Mouettes dans l'Eure et mort le 13 mai 1936 au numéro 44 de la route de Conches ; celle d'Artémise Armeline Delamarre, journalière domiciliée à Bernay dans l'Eure et morte le 6 avril 1932 route de Conches ; celle de René Joseph Alphonse Blanfunay, imprimeur domicilié à Louviers dans l'Eure et mort le 12 avril 1937 au numéro 62 de la route de Conches ; et celle de Lucien Édouard Clément Fontaine, voiturier domicilié dans le quartier de la Poterie et mort le 2 novembre 1935 au numéro 44 de la route de Conches. Par ailleurs, il est également question de la succession de Pierre Marie Texier, retraité des chemins de fer domicilié au numéro 9 de la route d'Orléans dans le quartier des Bas-Fayaux, et mort le 8 mars 1935.


Le 21 mai 1939

Après un discours prononcé par l'ambassadeur américain William Bullitt, des troupes de la garnison d'Évreux et de Rouen commandées par le général Glerck (?) défilent pour le 508e anniversaire du martyr de Jeanne d'Arc célébré dans cette dernière ville.


Le 23 mai 1939

Maçon natif de la ville et vétéran de la Première Guerre mondiale, Léon Alexandre Rocton est condamné à un mois de prison par le tribunal correctionnel d'Évreux pour abandon de famille.


Le même jour (23.5.1939)

Natif d'Évreux, manoeuvre maçon un temps domicilié 5 bis rue du Rabais, puis terrassier à Houlbec-Cocherel, Alphonse Grod est condamné par le tribunal correctionnel de sa ville natale à quinze jours de prison avec sursis pour coups et blessures volontaires.


Le 1er juin 1939

L'Association syndicale des journaliste de Normandie et la Fédération des directeurs de journaux non quotidiens se réunissent à Évreux où un vin d'honneur leur sera offerte par le municipalité conduite par Georges Chauvin.


Le 2 juin 1939

La commission des pétitions du Sénat examine la requête d'une certaine Mme Antier, domiciliée à Évreux.


Le 3 juin 1939

Domicilié 29 rue Victor-Hugo à Évreux, M. Lécuyer met en vente une propriété de vacances avec jardin pour un prix à débattre de 38 000 francs.

Photo

L'actuel numéro 29 de la rue Victor-Hugo
© Google Street View
Voir Mentions légales


Le 11 juin 1939

Les commerçants d'Évreux offrent une somme de 135 francs pour la remise des prix de la course cycliste Rouen-Paris qui passe par Évreux.


Le même jour (11.6.1939)

M. Mauran remporte la course cycliste organisée par le J.S. Chatou et dont l'arrivée se trouve sur la côte de Cambolle à Évreux.


Le 13 juin 1939

Natif de la ville et vétéran de la Première Guerre mondiale, Léonce Ernest Barat est condamné par le tribunal correctionnel d'Évreux à 15 jours de prison avec sursis pour vol et vagabondage.


Fin juin 1939

Tous deux du 7e régiment de chasseurs d'Évreux, les lieutenants Poirier et Régnaud comptent parmi les douze officiers français qui battent pas moins de 66 records du monde en parcourant, sur l'autodrome de Montlhéry, et ce pendant 19 jours sans interruption, la distance de 50 000 kilomètres à motocyclette.


En juillet 1939

Plusieurs personnels ébroïciens de l'enseignement sont nommés officiers de l'Instruction publique : Juliette Bouchet (née Guilbert) et Marie-Louise Menanteau (née Vergnes), professeurs à l'école normale d'institutrices, Marcel Ferdinand Desbleds, directeur de l'annexe de l'école normale d'instituteurs, et Georges Leroy, professeur technique à l'école pratique.


Le même mois (9.1939)

Augustin Daniel Roger Loupiac et Marcelle Valentine Leclercq (néeBeaussart), instituteurs publics, et Geneviève Lesbais, professeure à l'école pratique de commerce et d'industrie, sont nommées officiers d'académie.


Le 1er juillet 1939

Fermée sur décision du ministère des Travaux publics et des Transports, la ligne de chemin de fer entre Évreux et Dreux est remplacée par un service routier de la Société des autobus de Normandie, entreprise rouennaise.


Le même jour (1.7.1939)

Fermée sur décision du ministère des Travaux publics et des Transports, la ligne de chemin de fer entre Évreux et Verneuil-sur-Avre est remplacée par un service routier de l'entreprise vernolienne de M.


Le 5 juillet 1939

Domiciliés 19 rue Saint-Thomas, le conducteur de camion Raymond Roulleau et sa maîtresse Madeleine Lebigot sont condamnés à dix ans de travaux forcés par la cour d'assises pour maltraitance et infanticide.


Le 7 juillet 1939

La chambre de commerce souhaite intégrer Paul-Émile Adrien Sahut, directeur de l'usine à gaz d'Évreux, à la nouvelle commission du travail.

Photo

Paul-Émile Adrien Sahut en 1948
© DR / Geneanet
Voir mentions légales


Le 10 juillet 1939

Partie du Vésinet en Seine-et-Oise (actuelles Yvelines), la première étape Paris-Caen de la 33e édition du Tour de France prévoit un passage à Évreux pour 12h13 précises, avec la descente de la rue de Paris (actuelle rue Franklin-Delano-Roosevelt).

Photo

La descente de la rue de Paris à Évreux pendant l'étape Paris-Caen du Tour de France 1939, dans l'hebdomadaire Le Miroir des Sports daté du 13.7.1939
© BNF-Gallica / Institut National du Sport de l'Expertise et de la Performance, 2013-54014
Domaine public


Le même jour (10.7.1939)

La première étape du Tour de France qui passe par Évreux voit Dante Gianello prendre provisoirement la tête.


Le 13 juillet 1939

Le Club sportif féminin d’Évreux est fondé au 40 bis rue du Puits-Carré.


Le 16 juillet 1939

Natif d'Italie et cordonnier au 65 rue Joséphine, René Brangi, son épouse et leurs cinq enfants meurent noyés lorsque leur automobile plonge dans la Seine à hauteur de Villers-sur-le-Roule.


Le 17 juillet 1939

Trois brevets de pilote ont été obtenus en une semaine par des élèves de l'Aéro-Club de l'Eure sur l'aérodrome d'Évreux.


Le 24 juillet 1939

Conseiller général du Loiret, Jules Morin succombe des suites de ses blessures lors de son transfert à l'hôpital d'Évreux après que son véhicule a violemment percuté un arbre.


Le 2 août 1939

Jean Paul Ernest Marquiset, procureur de la République, Albert Grivel, juge d'instruction à Évreux depuis janvier 1936, et le capitaine de gendarmerie Maréchal sont appelés sur une scène de crime à Conches (actuelle Conches-en-Ouche).


Le 5 août 1939

L'inspecteur d'académie Charles Cockempot adresse quelques mots aux jeunes bacheliers lors de la remise des prix au lycée d'Évreux :

« Souvenez-vous que le baccalauréat n'est pas un examen de connaissances, qu'il ne permet pas non plus de déceler des aptitudes particulières pour une fonction ou pour une profession ; il signifie seulement que vous êtes aptes à apprendre, à comprendre et à réussir, quelle que soit la voie que vous choisissez. »
Il trouvera la mort au cours du bombardement allemand de juin 1940 et sera cité à l'ordre de la Nation.


Le 8 août 1939

Obsèques à l'église Saint-Taurin de Charles Victor Lefrançois, capitaine de frégate et officier de la Légion d'honneur.


Le même jour (8.8.1939)

Mort à Heudreville-sur-Eure d'Armand Albert-Petit, journaliste, membre de l'Académie des sciences morales et politiques et ancien élève du lycée d'Évreux, pour lequel il avait apporté deux premiers prix d'histoire et de discours latin au concours général.


Le 9 août 1939

Médecin chef de service à l’hôpital psychiatrique d’Évreux depuis deux ans, le docteur Got est promu de la 4e à la 3e classe des cadres.


Le 10 août 1939

Professeur délégué au lycée d'Évreux, M. Vidalenc est reçu à l'agrégation d'histoire et de géographie.


Le 18 août 1939

Chef pilote emblématique de l’Aéro-Club de l’Eure, Paul Lemée réalise le vol d'essai du monoplace Leroy-Luquet, avion à aile surbaissée pouvant atteindre les 130 kilomètres à l'heure. Construit par Georges Leroy, par ailleurs professeur de technologie à Évreux, et M. Luquet, l’appareil bénéficie de la puissance d’un moteur ABC de 34 chevaux surnommé « Scorpion », consomme neuf litres de carburant à l’heure et possède un rayon d’action de 450 kilomètres.

Photo

Le monoplace Leroy-Luquet dans le périodique Les Ailes daté du 24.8.1939
© BNF-Gallica
Domaine public


Le 19 août 1939

Perdant de la vitesse dans sa descente sur l'aérodrome d'Évreux, le jeune Le Parée se blesse très grièvement à l'atterrissage de son avion, alors qu'il passait son brevet de pilote.


Le 23 août 1939

En provenance de la gare d'Évreux-embranchement et à destination de celle de Glos-Montfort, un train tamponne violemment une camionnette sur un passage à niveau non surveillé, et tue sur le coup ses trois occupants.


Le 27 août 1939

Les autorités militaires forment le deuxième groupe de reconnaissance de corps d'armée à Évreux.


Le 1er septembre 1939

Le préfet de l'Eure Paul Chiraux suspend les exécutions capitales dans le département.


En septembre 1939

Les Éditions Doin préparent un second siège social au 26 rue du Puits-Carré. Le projet ne verra cependant jamais le jour avec les bombardements qui frapperont durement la ville en juin 1940.


Le même mois (9.1939)

L'ambassadeur du Venezuela en France informe ses citoyens résidant en province en grave situation financière qu'ils peuvent contacter les consulats de Bordeaux, Boulogne-sur-Mer, Évreux, Marseille et Saint-Nazaire, pour obtenir de l'aide dans l'obtention de billets maritimes à destination de leur pays.


Le même mois (9.1939)

La mobilisation conduit la ville d'Évreux à aménager le lycée de garçons en hôpital militaire. Les classes du premier cycle sont dirigées vers des locaux du palais de Justice et de l'école municipale de musique, tandis que celles du deuxième cycle et l'internat sont hébergés par l'école normale d'institutrices de Saint-Michel.


Le 2 septembre 1939

Le plan du ministère de l'Intérieur prévoit jusqu'au 10 du mois le transfert de 35 000 habitants parisiens du 1er arrondissement depuis la gare Saint-Lazare vers celle d'Évreux au moyen de 37 trains d'une capacité de 950 voyageurs chacun. Pour faire face à cet afflux de réfugiés, la municipalité d'Évreux met en place une cantine à la gare, et transforme l'école Modeste-Leroy et celle de la rue Isambard en centres d'hébergement provisoire pour les réfugiés qui ne seraient pas redirigés vers d'autres communes.


Le 3 septembre 1939

En garnison à Évreux depuis l'aube de la Première Guerre mondiale, le 7e régiment de chasseurs à cheval du commandant Brenet est démembré sous forme de groupes de reconnaissance.


Le 9 septembre 1939

Mort des suites de maladie à Évreux de Roger Jean Léon Laurent, soldat au 329e régiment d'artillerie et natif de la ville.


Le 17 septembre 1939

Le Journal officiel publie une liste de candidats du bureau de recrutement d’Évreux ayant obtenu, au titre de l’infanterie et des chars de combat, le brevet de préparation militaire supérieure, et qui sont susceptibles d’être admis à un peloton d’officiers de réserve : André Brossier, Maurice Curé, Marcel Leforestier, Raoul Moreau, Jean Noblet, Lucien Chopin, Robert Lérault et René Falempin ; les trois derniers cités étant de l’école normale d’instituteurs de la rue Saint-Germain.


Le même jour (17.9.1939)

Le Journal officiel publie une liste de candidats ayant obtenu le brevet de préparation militaire supérieure au titre de l’infanterie et des chars de combat, parmi lesquels figurent René Derrien et Pierre Landrin, élèves à l’école normale d’instituteurs de la rue Saint-Germain.


Le même jour (17.9.1939)

Élèves de l’école normale d’instituteurs de la rue Saint-Germain, Jean Bréchon et Marcel Sédille apparaissent dans le Journal officiel qui publie une liste de candidats ayant obtenu le brevet de préparation militaire supérieure, et qui sont susceptibles d’être admis dans un peloton d’instruction d’élèves officiers de réserve du train.


Le 18 septembre 1939

Mort à Évreux d'Albert Hébert, prélat et secrétaire général de l'évêché d'Évreux.


Le 30 septembre 1939

Mort pour la France à Wehingen en Allemagne d'Yves Louis Marie Le Restif, sous-lieutenant à la base aérienne 112. Il est inhumé dans le carré militaire « Évreux Breux » du cimetière Saint-Louis.

Photo

Le sous-lieutenant Le Restif devant un avion de chasse
© BNF-Gallica
Domaine public


Le même jour (30.9.1939)

Le bail du logement de fonction du secrétaire général de la préfecture, situé 46 rue Joséphine et propriété de M. et Mme Beauvais, arrive à son terme.


Le 10 octobre 1939

L’Association cultuelle de l’église évangélique d’Évreux est fondée au 17 rue Jean-Jaurès et se donne pour sobre vocation la célébration du culte.


Le 16 octobre 1939

Dirigée par Mlle Boiteau, l'École ménagère agricole ambulante de l'Eure ouvre une session de trois mois à l'école normale d'institutrices de Saint-Michel.


Le 28 octobre 1939

Mariage en la cathédrale Notre-Dame d'Évreux de Paul d'Arundel de Condé, sous-préfet détaché à la présidence du Conseil des ministres, et Andrée Hubert-Fillay, attachée à la présidence du Conseil des ministres.


Le 30 octobre 1939

Après l’étude d’un grand nombre de rapports, le Conseil d’État autorise la ville d’Évreux à souscrire un emprunt d’un montant de 670 000 francs, qui sera destiné au paiement d’une subvention à la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) pour la réalisation d’un passage souterrain à la gare d’Évreux-Embranchement.


Le 2 novembre 1939

Mort à Évreux d'Émile Maurice Edmond Rougeaux, militaire au 260e régiment d'infanterie.


Le 6 novembre 1939

Le conseil général de l'Eure revient sur l'épineuse question des réfugiés selon le plan qui avait été élaboré par le ministère de l'Intérieur pour les premiers jours de la mobilisation générale. Ledit plan prévoyait en effet le transfert de 35 000 habitants parisiens du 1er arrondissement depuis la gare Saint-Lazare vers celle d'Évreux, au moyen de 37 trains d'une capacité de 950 voyageurs chacun.


Le 7 novembre 1939

Le maire d'Évreux Georges Chauvin constate que de très nombreux véhicules militaires de marque britannique traversent régulièrement la ville.


Le même jour (7.11.1939)

Natif de la ville où il est garçon coiffeur, Alexandre Hippolyte Marie Sablé est condamné par le tribunal correctionnel d'Évreux à quinze jours de prison pour filouteries d'aliments.


Le 11 novembre 1939

Mort de ses blessures à Évreux de Louis Gustave Ernest Bonneau, caporal au 110e bataillon de l'air.


Le 14 novembre 1939

Natif de la ville, teinturier domicilié 7 rue Del'homme et vétéran du conflit franco-marocain, Pierre Marie Alphonse Le Goff est condamné par le tribunal correctionnel d'Évreux à un mois de prison pour coups et blessures volontaires.


Le 22 novembre 1939

Mort à Évreux de Jeanne Marie Louis Émilie Kullmann, veuve du romancier, critique littéraire, artiste peintre, chevalier du Mérite maritime et membre de l'Académie Goncourt Jean Mallard de La Varende Agis de Saint-Denis.


Le 25 novembre 1939

Le Groupement des commerçants de la circonscription de la chambre de commerce d’Évreux en vue de la mobilisation est fondé à la chambre de commerce. Anticipant les difficultés liées à la mobilisation et aux réquisitions, il se donne pour vocation de faciliter le ravitaillement du commerce.


Le 1er décembre 1939

Mort pour la France à Valaille dans l'Eure dans un accident d'avion de Bernard Marie Joseph René Joybert, caporal à l'école de pilotage d'Évreux.


Le 4 décembre 1939

Naissance à Évreux de Bertrand Jordan, biologiste moléculaire, chevalier de l'Ordre national du Mérite à titre scientifique en 1983, grand prix franco-chinois de l’Académie des sciences en 2000 et auteur de nombreux ouvrages dont Les Marchands de clones et Autisme, le gène introuvable.

Photo

Bertrand Jordan
© Brjordan / Wikimedia Commons
Domaine public

< avant après>